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Les autorités de l'Etat américain de Floride envisagent d'utiliser des drones pour localiser les nids de moustiques dans l'archipel des Keys, ce qui serait une première dans la lutte contre ces insectes accusés de propager des maladies infectieuses.
La société Condor Aerial doit procéder le 26 août à des démonstrations de son drone Maveric devant des responsables de la région, dans l'espoir de les convaincre d'acquérir cet appareil, vendu 65.000 dollars (48.750 euros) pièce.
Le Maveric, qui pèse moins d'un kilo pour 75 centimètres de long, peut voler 90 minutes à 60 mètres d'altitude. Pour surveiller les moustiques, il serait équipé de caméras thermiques capables d'identifier les poches d'eau dans lesquels les insectes pondent leurs oeufs. Un tel repérage pourrait permettre aux 40 gardes employés par les autorités locales pour la lutte anti-moustiques de repérer plus rapidement les oeufs, permettant ainsi leur destruction avant leur éclosion. Ces 40 gardes sont chargés de la surveillance de 42 îles s'étalant sur plus de 360 km2.
"Ce que nous cherchons à savoir, c'est si cette technologie peut vraiment repérer des poches d'eau stagnante, soit en plein air, soit dans la mangrove", explique Michael Doyle, directeur exécutif du Florida Keys Mosquito Control District.
Selon lui, les drones ne peuvent pas remplacer l'action des gardes au sol mais peuvent faciliter l'éradication des moustiques.
L'intérêt des drones est également économique, ajoute-t-il. "Notre budget diminue, nous cherchons donc le moyen de couvrir la même zone avec moins de monde."
Les autorités des Keys, l'une des destinations touristiques les plus prisées de Floride, luttent depuis longtemps déjà contre les moustiques des marais salants mais leur principale préoccupation concerne désormais le moustique "Aedes aegypti", qui propage la dengue, dite grippe tropicale, une maladie virale très douloureuse.
Elles ont demandé le feu vert des autorités sanitaires fédérales pour disperser dans les Keys des moustiques mâles stérilisés par manipulation génétique dans le but de faire chuter la fécondité des moustiques.
La société Condor Aerial doit procéder le 26 août à des démonstrations de son drone Maveric devant des responsables de la région, dans l'espoir de les convaincre d'acquérir cet appareil, vendu 65.000 dollars (48.750 euros) pièce.
Le Maveric, qui pèse moins d'un kilo pour 75 centimètres de long, peut voler 90 minutes à 60 mètres d'altitude. Pour surveiller les moustiques, il serait équipé de caméras thermiques capables d'identifier les poches d'eau dans lesquels les insectes pondent leurs oeufs. Un tel repérage pourrait permettre aux 40 gardes employés par les autorités locales pour la lutte anti-moustiques de repérer plus rapidement les oeufs, permettant ainsi leur destruction avant leur éclosion. Ces 40 gardes sont chargés de la surveillance de 42 îles s'étalant sur plus de 360 km2.
"Ce que nous cherchons à savoir, c'est si cette technologie peut vraiment repérer des poches d'eau stagnante, soit en plein air, soit dans la mangrove", explique Michael Doyle, directeur exécutif du Florida Keys Mosquito Control District.
Selon lui, les drones ne peuvent pas remplacer l'action des gardes au sol mais peuvent faciliter l'éradication des moustiques.
L'intérêt des drones est également économique, ajoute-t-il. "Notre budget diminue, nous cherchons donc le moyen de couvrir la même zone avec moins de monde."
Les autorités des Keys, l'une des destinations touristiques les plus prisées de Floride, luttent depuis longtemps déjà contre les moustiques des marais salants mais leur principale préoccupation concerne désormais le moustique "Aedes aegypti", qui propage la dengue, dite grippe tropicale, une maladie virale très douloureuse.
Elles ont demandé le feu vert des autorités sanitaires fédérales pour disperser dans les Keys des moustiques mâles stérilisés par manipulation génétique dans le but de faire chuter la fécondité des moustiques.