-
CAN 2025: Trosisème journée des qualifications
-
Le challenge de la cycliste maroco-italienne Latifa Benharara
-
Le Symposium international "Mouvement sportif: Equité, Egalité, Intégrité" à Fès
-
African Digital Summit 2024: Débat autour des stratégies de communication des leaders du marketing sportif
-
Coupe du monde de kitesurf à Dakhla: Kesiane Rodrigues s'adjuge le titre
"La Fifa a été mise au courant des décisions du ministre des Sports qui dissolvent le Comité exécutif de la Femafoot (...) Dans ces circonstances, le Bureau du Conseil a décidé de suspendre la Femafoot avec effet immédiat" indique le communiqué dont l'AFP a eu copie.
"Par conséquent, la Femafoot perd tous ses droits de membre (...) Cela signifie aussi qu'aucune des équipes représentatives et aucun des clubs affiliés de la Femafoot ne sont désormais plus en droit de prendre part aux compétitions internationales", précise le communiqué.
Cette décision implique également "que la Femafoot et ses membres ne peuvent plus bénéficier des programmes de développement de la Fifa ou de la CAF, la suspension ne sera levée que lorsque les décisions ministérielles auront été annulées et que le Comité exécutif de la Femafoot aura été réinstallé", conclut le communiqué.
A ce propos, il y a lieu de rappeler que le Mali se trouvait dans le même groupe que le Maroc pour le compte des éliminatoires du Mondial 2018 en Russie. Le Mali aurait été le prochain adversaire du Onze national en août prochain.
Le ministère des Sports du Mali avait justifié "la dissolution du comité exécutif de la Femafoot dirigé par le général de police Boubacar Baba Diarra", en raison de "la persistance de la crise au sein du football".
La Fifa pour sa part avait déjà rappelé que "La décision ministérielle allait à l'encontre" de l'indépendance des associations membres et demandé son annulation.
Les autorités politiques ont cependant maintenu la sanction, le conseiller juridique du département des sports, Amadou Diarra Yalcouyé, avait précisé lors d'un point presse que "la Fifa ne peut obliger le gouvernement à revenir sur sa décision".