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D’importantes questions d’ordre socioéconomique soulevées par le Groupe socialiste-Opposition ittihadie
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Zineb El Adaoui présente un exposé devant les deux Chambres du Parlement sur les activités de la Cour des comptes au titre de 2023-2024
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Conférence à Rabat sur la lutte contre le terrorisme et la sécurité maritime le long des côtes atlantiques africaines
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Le Maroc participe à Genève au er Congrès mondial sur les disparitions forcées
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Participation du Maroc à la 49ème session ordinaire du COREP en perspective du Sommet de l’UA
Le laboratoire du droit des affaires a ainsi organisé un colloque national sous le thème « Statut juridique et réalité socio-économique de la femme au Maroc » où toutes les intervenantes étaient des femmes juristes officiant au sein des Facultés de Settat (Imane Oualji, Fatima Maslouhi, Soumaya Akkour, Bouchra Rahmouni, Khadija Idrissi, Najat Meskini, Mouna El Masloumi, Ouafae Salhi, Najat El Hafidi et Khadouj Falah), de Casablanca (Fatna Sahrane, Sabah Benkadour), d’Agadir (Sabah Kotou) et de Meknès (Amal Idrissi Nachid) en sus d’Ibtissam Belheddad, docteur en droit et chef du bureau du patrimoine au sein de la direction provinciale de Settat, d’Ihsane Kanouni Hassani, avocate au barreau de Casablanca et Shahinaz Jalal, juge au tribunal administratif de Rabat.
Deux axes ont été débattus lors de ce colloque. Le premier porte sur la femme dans la sphère socioéconomique. Les questions abordées ont eu trait au le rôle et à la place de la femme au Maroc depuis la première expérience constitutionnelle de 1962, au genre et à la sécurité, aux femmes entrepreneures, à la femme marocaine face au Code du travail et au marché de l’emploi et, enfin, aux femmes et la recherche scientifique.
Le deuxième axe a porté sur la question de la femme et la sphère juridique. Plusieurs thèmes y ont été débattus par les intervenantes. Il s’agit notamment des mécanismes juridiques dans le domaine du commerce pour préserver les investissements des femmes, du Code de la nationalité marocaine et les droits de la femme, la protection des femmes dans la législation du travail, la préservation du principe d’égalité par le juge administratif, les droits de la femme dans les terres collectives, ou encore le thème de la violence à l’égard des femmes à la lumière du projet de loi 103-13.
Pour les organisatrices de ce colloque, la Constitution de 2011 a voulu que « le Royaume du Maroc s’engage à combattre et bannir toute discrimination à l’égard de quiconque en raison du sexe », et l’article 19 de cette Loi fondamentale a consacré l’égalité totale entre les hommes et les femmes. « C’est un texte ambitieux qui ouvre la voie à une réelle évolution de la situation de la femme, et à l’engagement sur le chemin de la parité dans le pays », précisent-elles. Et d’ajouter que le Maroc a connu des changements significatifs et plusieurs chantiers ont été entamés depuis plus d’une décennie (développement de la société civile, ratification de conventions internationales par le gouvernement, l’expérience de l’Instance équité et réconciliation, promulgation du nouveau Code de la famille…), mais « ces changements ne pouvaient prendre leur réelle mesure sans toucher de façon significative les rapports liés à la justice et à l’équité des genres ».
Il convient de noter que ce colloque, tenu à la salle des conférences à la FSJES, a été marqué par la présence du président de l’Université Hassan 1er de Settat, Ahmed Najmeddine, du doyen de la FSJES, Rachid Essaid, du chef du département de droit privé Moulay Alhassane Amrani Zentar et du directeur du laboratoire du droit des affaires, Ryad Fakhri.
Les Ittihaddies commémorent la Journée internationale de la femme à Larache
La section du Parti de l'Union socialiste des forces populaires et le secrétariat provincial de l'Organisation socialiste des femmes ittihadies organisent, vendredi 11 mars à Larache, une journée de communication en célébration de la Journée internationale de la femme.
Cette rencontre constituera une occasion pour célébrer les femmes de la région qui se sont distinguées dans les domaines social, culturel, économique, politique et éducatif et pour aborder des questions sociétales se rapportant à la justice sociale, à la parité et l'égalité des chances, à l'accès des filles rurales à l'enseignement et la formation et à la lutte contre la violence à l'égard des femmes.