C’est une nouvelle ère qui s’annonce pour la petite balle jaune. Et il y a de quoi nourrir des espoirs légitimes, du fait que toutes les parties prenantes s’attendent à ce que le changement immédiat, dans le bon sens s’entend, s’opère.
Sept ans après la dernière assemblée, le temps est venu pour que l’on passe le flambeau à une nouvelle équipe dirigeante qui héritera d’un lourd passé. Il y a du bon et du moins bon. Côté jardin, le tennis marocain a connu ses moments de gloire durant cette période, et la décade qui la précède, grâce à des joueurs de classe mondiale qui ont su placer cette discipline sous les feux de la rampe. Sauf que la suite n’a pas été aussi probante pour que le côté court prenne le dessus. Et c’est là où le bât blesse. Continuité et relève ont posé énormément problème et la chute a été, hélas, en continu.
Après de longues concertations, ayant fait des heureux et des malheureux, l’étape de Khémisset a permis de jeter un premier jalon en vue de rectifier le tir. En dépit des divergences des points de vue, pratiquement tout le monde s’était mis d’accord pour aller de l’avant, en instaurant un nouveau bureau dirigeant qui sera investi via un scrutin par liste.
Faute de listes concurrentes, l’AG de Casablanca verra la présentation d’une seule conduite par le directeur général de la SNRT, Fayçal Laâraichi, bénéficiant de l’aval de plusieurs dirigeants de clubs et du soutien du président sortant Mohamed Mjid. Ainsi, la liste revue et corrigée devant être présentée aujourd’hui comprend les noms d’Adil Boulouiz (Stade Marocain), Aziz Tifnouti (RTCMA), Mustafa Fayz (COC), Ahmed Lahmidi (ACCA), Dalil Guendouz (Wifaq), Fouad Mejatti (RTCF), Nadia Iraqi (TP), Aziz El Aref (RTCMO), Khalid Outaleb (RUC) et Mustapha Sahabi (OCC).