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En effet, ne serait-ce que pour se rendre à Tiznit, cela prend pour chaque contribuable tafraouti près de 2 heures de route, et, autant pour rentrer. Mais, même arrivé au bureau de paiement, on n’est pas sorti de l’auberge ! Surtout, lorsqu’on sait que le guichet de paiement de la vignette en question ne désemplit pas depuis l’annonce de la date de l’acquittement. Des milliers d’automobilistes prennent d’assaut le local, d’autant plus qu’il se trouve être le seul bureau mis à la disposition de tout ce beau monde au niveau de la province de Tiznit. Il faut comprendre par là que les milliers d’automobilistes en provenance des cercles de Tiznit, Tafraout, Anzi, Idawsmlal, Rsmouka, Aît Jerrar, Aît Brayyim …tous passent par là pour régler leur vignette auto ! Les bousculades et les interminables queues font, tout au long du délai imparti, le décor des espaces de cette administration. Et l’opération peut prendre ainsi jusqu’une journée d’attente. Cela laisse imaginer l’état de dépression et de surmenage dans lesquels se trouvent les préposés audit bureau, tout au long de cette opération de recouvrement, à cause des débordements et des ingérables flux dans ces lieux et qui doivent être servis en un temps limité. Surtout que la plupart des contribuables ont pris la mauvaise habitude d’attendre les derniers jours pour chercher à avoir leur vignette. Que faire alors pour être servi ? Pour la plupart des contribuables, il faut trouver une astuce pour se placer dans les premiers rangs, ou faire comme cet automobiliste de Tizghrane, qui a dû passer la nuit à Tiznit. « Sinon, on peut passer toute la journée à attendre son tour qui n’arrive jamais », déclare-t-il.
D’autres préfèrent une autre débrouillardise. Ils recourent aux services de certains Khettafa (transporteurs clandestins) ou chauffeurs de taxis opérant dans les régions relevant de la province. Lesquels, profitent de l’occasion pour proposer de vous procurer votre fameuse « Labinette », comme on l’appelle en contrepartie d’une somme d’argent entre 100 et 300 DH, déterminée à la tête du client. Une solution qui, malgré tout, connaît un grand engouement, permettant d’épargner à ces contribuables, longs déplacements, pertes de temps et désagréments des attentes. Bref, les automobilistes qualifient cette situation d’anachronique. D’autant plus, arguent-ils, que les NTI, facilitant les transferts de données administratives et permettant la décentralisation des traitements de telles opérations de paiement au niveau local, ne donnent aucune excuse aux responsables concernés. Sinon, se demandent-ils, à quoi bon de procéder à l’informatisation des administrations centrales et régionales des impôts, à coups de grands efforts financiers pour cette opération ? Avant d’ajouter :«Pourquoi ne pas autoriser au bureau de perception des impôts à Tafraout et dans les autres petites villes de la province, d’encaisser cette taxe, comme les autres impôts perçus, tel l’IGR ? » Cela contribuera ainsi à décongestionner la direction des impôts à Tiznit et éviter aux contribuables tout ce calvaire.