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Initialement, le DEPF a lié l’amélioration qu’a connue la situation des différents indicateurs économiques nationaux à la conjoncture économique planétaire. En effet, la croissance mondiale est dans une perspective de consolidation, conséquence de la reprise des économies émergentes. L’euro est en forte appréciation, aidé par un regain d’optimisme sur les perspectives de la zone euro. Par ailleurs, à mi-janvier, le niveau le plus élevé depuis 3 ans a été atteint par la monnaie unique, à savoir 1,23 dollars. Le prix du pétrole continue sa remontée en se hissant à 70 dollars le baril du Brent à mi-janvier, le plus haut niveau depuis 2014.
Au niveau national, dans l’ensemble, l’activité économique a eu un comportement favorable, résultant de la bonne tenue de secteurs dynamiques à contribution significative dans la richesse nationale, en l’occurrence le secteur agricole qui a atteint 52 milliards de DH d’exportations. Les barrages ont atteint un taux de remplissage des barrages à hauteur de 38%. Des aspects auxquels vient s’ajouter la poursuite du redressement des activités secondaires, à la faveur notamment de l’amélioration continue de l’environnement international du Maroc.
Le pouvoir d’achat des ménages a lui aussi connu une légère amélioration, motivé par un contexte qui s’est appuyé sur une maîtrise de l’inflation mais également sur l’amélioration des revenus.
En ligne avec l’évolution positive des crédits à l’équipement, des importations des biens d’équipement et de l’investissement budgétaire, l’investissement national s’est quant à lui caractérisé par une bonne tenue.
Les échanges extérieurs ont été marqués par une nette amélioration. Le DEPF a pointé plus précisément le taux de couverture des importations par les exportations des biens. Une situation qui va de pair avec le comportement des nouvelles industries naissantes. Les réserves internationales nettes sont elles aussi en progression. En chiffre, le DEPF a dévoilé une durée de 5 mois et 25 jours d’importations contre 5 mois et 24 jours, un mois auparavant.
S’agissant des finances publiques, le déficit budgétaire se dissipe continuellement, conséquemment au rythme de la hausse des recettes ordinaires, dépassant celui des dépenses globales.
Le financement de l’économie et les crédits bancaires continuent de s’améliorer à un rythme soutenu, à savoir plus 4,8% alors qu’il était de +4%, l’année dernière. Pareillement, le DEPF a signalé un recul des levées brutes au même titre que les remboursements du Trésor à 110,7 et 84 milliards de dirhams, respectivement. Sans omettre la performance favorable des indicateurs boursiers à fin 2017.