La Corée du Sud a appelé dimanche la Corée du Nord à mettre un terme à ses attaques personnelles "vulgaires" contre la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye, couverte d'insultes lors de la dernière diatribe de Pyongyang.
"Nous regrettons avec force (....) les attaques personnelles du Nord qui ont visé notre chef de l'Etat avec un tel langage vulgaire", a déclaré dans un communiqué le ministère sud-coréen de l'Unification, qui s'occupe des questions intercoréennes.
"Le Nord doit mettre (...) immédiatement un terme à ses attaques vulgaires".
Rodong Sinmun, le journal du parti unique au pouvoir en Corée du Nord, s'en était pris dimanche à la présidente conservatrice parce qu'elle réclame le renforcement des sanctions contre Pyongyang à la suite de son quatrième essai nucléaire du 6 janvier, suivi un mois après par un tir de fusée à longue portée.
Mme Park, 64 ans, est "une vieille femme sénile", "une diablesse meurtrière" qui cherche à renverser le gouvernement nord-coréen, écrit le journal. "Cette vieille salope cherche à augmenter les souffrances de notre peuple, qui subit déjà la tragédie de la division", affirme le journal. Les tensions entre les deux Etats rivaux ont redoublé à la suite de l'essai nucléaire et du tir de fusée, largement considérés comme un test de missile balistique déguisé et condamnés par la communauté internationale.
Par ailleurs, les médias nord-coréens ont confirmé dimanche que le pays avait un nouveau chef d'état-major de l'armée après des informations de la presse sud-coréenne sur l'exécution de son prédécesseur.
Ri Myong-Su, ancien ministre de la Sécurité du peuple, a été présenté comme le "chef d'état-major de l'armée du peuple coréen" par l'agence officielle KCNA, qui publiait une dépêche sur un exercice militaire dirigé par le leader nord-coréen Kim Jong-Un.
Ri Myong-Su est également mentionné dans une autre dépêche de KCNA consacrée à des exercices de l'armée de l'air.
La presse sud-coréenne avait rapporté que son précédesseur, Ri Yong-Gil, avait été exécuté début février pour avoir formé une faction politique et pour corruption.
Les rumeurs de purges se sont multipliées depuis l'arrivée de Kim Jong-Un au pouvoir fin 2011, dont celle de son ministre de la Défense Hyon Yong-Chol, qui aurait pu être exécuté, avait avancé en mai l'agence de renseignement sud-coréenne (NIS).
Cette exécution n'a jamais été confirmée, mais on ne l'a plus revu depuis le printemps. Certains experts estiment que cela accrédite la thèse de la purge, d'autres qu'il pourrait être incarcéré.
Kim Jong-Un avait en particulier fait exécuter fin 2013 son puissant oncle, Jang Song-Thaek, présenté comme un homme à femmes avide de drogues, et accusé de trahison et de corruption.
Selon le professeur Yang Moo-Juin, de l'Université des études nord-coréennes de Séoul, le nouveau chef d'état-major est l'un des trois plus proches collaborateurs de Kim Jong-Un et est un fin connaisseur de la technologie des missiles.
La Corée du Nord a mené en janvier son quatrième essai nucléaire, suivi un mois plus tard du lancement d'une fusée, largement condamné comme un test de missile balistique déguisé.
"Nous regrettons avec force (....) les attaques personnelles du Nord qui ont visé notre chef de l'Etat avec un tel langage vulgaire", a déclaré dans un communiqué le ministère sud-coréen de l'Unification, qui s'occupe des questions intercoréennes.
"Le Nord doit mettre (...) immédiatement un terme à ses attaques vulgaires".
Rodong Sinmun, le journal du parti unique au pouvoir en Corée du Nord, s'en était pris dimanche à la présidente conservatrice parce qu'elle réclame le renforcement des sanctions contre Pyongyang à la suite de son quatrième essai nucléaire du 6 janvier, suivi un mois après par un tir de fusée à longue portée.
Mme Park, 64 ans, est "une vieille femme sénile", "une diablesse meurtrière" qui cherche à renverser le gouvernement nord-coréen, écrit le journal. "Cette vieille salope cherche à augmenter les souffrances de notre peuple, qui subit déjà la tragédie de la division", affirme le journal. Les tensions entre les deux Etats rivaux ont redoublé à la suite de l'essai nucléaire et du tir de fusée, largement considérés comme un test de missile balistique déguisé et condamnés par la communauté internationale.
Par ailleurs, les médias nord-coréens ont confirmé dimanche que le pays avait un nouveau chef d'état-major de l'armée après des informations de la presse sud-coréenne sur l'exécution de son prédécesseur.
Ri Myong-Su, ancien ministre de la Sécurité du peuple, a été présenté comme le "chef d'état-major de l'armée du peuple coréen" par l'agence officielle KCNA, qui publiait une dépêche sur un exercice militaire dirigé par le leader nord-coréen Kim Jong-Un.
Ri Myong-Su est également mentionné dans une autre dépêche de KCNA consacrée à des exercices de l'armée de l'air.
La presse sud-coréenne avait rapporté que son précédesseur, Ri Yong-Gil, avait été exécuté début février pour avoir formé une faction politique et pour corruption.
Les rumeurs de purges se sont multipliées depuis l'arrivée de Kim Jong-Un au pouvoir fin 2011, dont celle de son ministre de la Défense Hyon Yong-Chol, qui aurait pu être exécuté, avait avancé en mai l'agence de renseignement sud-coréenne (NIS).
Cette exécution n'a jamais été confirmée, mais on ne l'a plus revu depuis le printemps. Certains experts estiment que cela accrédite la thèse de la purge, d'autres qu'il pourrait être incarcéré.
Kim Jong-Un avait en particulier fait exécuter fin 2013 son puissant oncle, Jang Song-Thaek, présenté comme un homme à femmes avide de drogues, et accusé de trahison et de corruption.
Selon le professeur Yang Moo-Juin, de l'Université des études nord-coréennes de Séoul, le nouveau chef d'état-major est l'un des trois plus proches collaborateurs de Kim Jong-Un et est un fin connaisseur de la technologie des missiles.
La Corée du Nord a mené en janvier son quatrième essai nucléaire, suivi un mois plus tard du lancement d'une fusée, largement condamné comme un test de missile balistique déguisé.
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