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Après le rejet de sa candidature par les services administratifs de la province d’Essaouira, il a déposé une requête en référé auprès du tribunal de première instance de la ville des Alizés qui a rendu son jugement, samedi, en un temps record. Il n’a fallu aux juges que 3 trois bonnes heures pour dire qu’El Ferraa est éligible et à ce dernier encore moins de temps pour se présenter au scrutin de sa nouvelle famille politique.Suite à cela, la commission de la coordination nationale des délégués et des administrateurs de la MGPAP a rendu public un communiqué dans lequel elle dénonce la décision d’accepter la candidature d’El Ferraa aux élections législatives dans la circonscription d’Essaouira.
Contacté par nos soins, Abdelmoula Abdelmoumni, président du Conseil d’administration de la MGPAP, nous a déclaré qu’il est, comme les autres membres de ladite commission, surpris par cette décision qui va à l’encontre des dispositions de la nouvelle Constitution qui appelle à la moralisation de la vie politique et stipule la reddition des comptes et le renforcement des mécanismes de contrôle.
Par ailleurs, les membres de la commission de coordination nationale des délégués et administrateurs de la Mutuelle dénoncent également dans ledit communiqué «la complicité des autorités compétentes en la matière et la considèrent comme non dénonciation des prévaricateurs et une tentative d’entériner le système d’impunité en ignorant le principe de la reddition des comptes. Tout en appelant le gouvernement à se départir de sa neutralité passive dans ce dossier, la commission de coordination appelle tous les acteurs et les épris de valeurs humanistes et les défenseurs des deniers publics et l’intérêt national à davantage de mobilisation pour faire pression, par tous les moyens légaux, sur l’Exécutif pour qu’il assume ses responsabilités. En dernier lieu, appel a été lancé aux habitants de la ville d’Essaouira de boycotter le concerné qui aspire à revenir au Parlement.
Il convient de rappeler que durant le mandat de Mohamed El Ferraa, près de 117 milliards de centimes des avoirs de cet établissement qui compte 350.000 adhérents et 850.000 ayants droit, auraient été dépensés sans justification, voire sans justificatifs valables. Cette affaire qui avait provoqué une véritable levée de boucliers et induit une lutte acharnée contre cet abus de biens sociaux remonte à l'année 2002. A noter également que la gestion de la Mutuelle générale du personnel des administrations publiques (MGPAP) était entachée de graves irrégularités et violations de la loi avérées. Des autorités publiques de tutelle et des partenaires sociaux avaient attiré l'attention sur les défaillances et manquements aux règles juridiques de base, commises dans la MGPAP, notamment les ministères des Finances et de l'Emploi, les délégués, les administrateurs, les membres de la commission de contrôle, les députés et les conseillers parlementaires, les organisations professionnelles de la santé, l'IGF, les organisations des droits de l'Homme, les syndicats, les partis politiques et autres organisations de protection des deniers publics.