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pour évaluer le respect par le gouvernement de ses engagements
Leila Rhiwi : L'intégration de l'approche genre dans les budgets améliore
la transparence et la coordination entre les politiques publiques
La budgétisation sensible au genre (BGS) est un mécanisme efficient pour évaluer le degré de respect par le gouvernement de ses engagements constitutionnels et juridiques en matière de réduction des inégalités entre les genres, a indiqué, mardi à Rabat, le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki.
Ce mécanisme est devenu aujourd'hui une garantie fondamentale pour rapprocher les politiques publiques et assurer leur mise en œuvre et promouvoir l'autonomisation des femmes, a-t-il affirmé lors d'une rencontre à la Chambre des représentants consacrée à la BGS.
La Constitution marocaine a consacré l'approche genre dans ses dispositions, notamment l'article 19 qui stipule que l'homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental, a-t-il rappelé, notant que la Constitution de 2011 constitue un tournant décisif et une transformation profonde en matière d'équité.
Cette évolution est le fruit d'un long processus et d'une multitude de réformes, a-t-il dit, ajoutant que le Maroc a adopté le premier budget relatif au genre en 2002, en vue de renforcer les mécanismes de suivi et d'évaluation des politiques publiques.
Consciente de l'importance de la notion du genre social, la Chambre des représentants s'est engagée dans ce processus et a fait de l'égalité homme-femme un objectif principal, a-t-il relevé, indiquant que la Chambre a, même, intégré cette notion dans son règlement intérieur.
La consécration de l'approche genre est une conviction visant l'intégration de la femme dans les différents domaines et l'élargissement du champ d'égalité, a-t-il conclu.
Pour sa part, la représentante du Bureau multi-pays de l'ONU-Femmes pour le Maghreb, Leila Rhiwi, a affirmé que l'intégration de l'approche genre dans l'élaboration, la mise en œuvre et l'évaluation du budget est de nature à améliorer la transparence et la coordination entre les politiques publiques.
Dans ce sens, la budgétisation sensible au genre (BSG) permet d'atteindre des résultats significatifs en matière de financement des politiques publiques sociales, de consolidation de l'égalité, de transparence et de reddition des comptes et d'encouragement de la participation féminine dans les opérations de planification du budget, a indiqué Leila Rhiwi lors d'une rencontre à la Chambre des représentants consacrée à la BSG.
Le budget est considéré comme l'un des outils importants pour la réalisation des objectifs du développement durable, a-t-elle affirmé, notant que l'ONU s'est engagée depuis 1997 dans ce chantier, à travers le soutien de la mise en œuvre des programmes relatifs à la BSG.
Elle a, ainsi, appelé au renforcement de l'investissement transformateur, à l'adoption des politiques sectorielles luttant contre l'inégalité, l'autonomisation économique de la femme et l'encouragement de la participation des femmes dans la prise de décision sur tous les niveaux.
De son côté, la présidente du groupe de travail thématique sur l'équité et la parité à la Chambre des représentants, Boutaina Kerrouri, a indiqué que le Maroc a fait de la BSG une question prioritaire de ses politiques publiques, notamment à travers l'adoption de budgets qui prennent en compte la dimension genre.
«La BSG ne signifie pas la mise en place de budgets séparés pour les femmes et les hommes, mais l'adoption de budgets qui répondent aux besoins de l'homme et de la femme sur le même pied d'égalité», a-t-elle fait savoir.
«Notre objectif est de promouvoir l'approche genre dans les politiques publiques», a-t-elle insisté, notant que le groupe de travail thématique sur l'équité et la parité a élaboré, en partenariat avec ONU-Femme, un guide sur la BSG afin de vulgariser cette notion et donner aux parlementaires les outils nécessaires pour jouer leur rôle en la matière. Cette rencontre a été l'occasion d'évaluer l'expérience marocaine en matière de BSG, d'examiner le rôle de l'action parlementaire dans l'adoption des politiques publiques respectant l'approche genre et de jeter la lumière sur les obstacles entravant l'égalité homme-femme.
Cette rencontre, précise-t-on, a été l'occasion d'évaluer l'expérience marocaine en matière de BGS, d'examiner le rôle de l'action parlementaire dans l'adoption des politiques publiques respectant l'approche genre et de jeter la lumière sur les obstacles entravant l'égalité homme-femme.
La Constitution de 2011 traduite en coréen : Habib El Malki reçoit des membres de la délégation de l’université Myongji
Lors d'une entrevue avec le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, les membres de la délégation universitaire coréenne, présidée par le directeur de l’Institut des études du Moyen-Orient, ont noté que la publication de la traduction de la Constitution de 2011 vers la langue coréenne est de nature à faire connaître davantage le Royaume, notamment son expérience constitutionnelle, auprès du peuple coréen, en particulier les chercheurs et les étudiants.
Selon un communiqué de la Chambre des représentants, les membres de la délégation ont souligné que l’université coréenne accorde un intérêt particulier à l’expérience politique marocaine.
Pour sa part, Habib El Malki a noté que l’intérêt particulier accordé par l'université coréenne au Maroc et à ses institutions constitutionnelles reflète le rapprochement maroco-coréen dans tous les domaines, passant en revue les importantes caractéristiques et les spécificités de la Constitution marocaine qui traduisent la maturité de l’expérience du Royaume.
Il a, dans ce sens, mis l’accent sur le rôle important de l’université et des instituts de la recherche scientifique dans le rapprochement entre les peuples, notant que la Chambre des représentants est en phase de créer un centre d'études et de recherches parlementaires, conformément aux dispositions du nouveau règlement intérieur de la Chambre, ajoute la même source.
Ont pris part à cette rencontre, l’ambassadeur de la Corée du Sud à Rabat, Dongsil Park et le président du groupe d’amitié parlementaire maroco-coréen à la Chambre des représentants, Mouloud Berkayou.