Le départ a été donné par le gouverneur de la préfecture de Mohammedia et ami des sportifs, connu par sa grande action pour la réussite de cette caravane longtemps souhaitée et rêvée par le premier ballon d’or d’Afrique, Ahmed Faras.
La caravane a été escortée par les motards de la Gendarmerie Royale depuis Mohammedia jusqu’à la ville de Laâyoune.
Depuis la nouvelle préfecture de Berrechid qui a réservé un accueil chaleureux à la caravane, les 150 participants ont été honorés à chaque passage dans les préfectures du Royaume et ce jusqu’à l’arrivée à Laâyoune vendredi dernier, après avoir été reçus en héros par les préfectures de Tiznit, Tan Tan et Guelmim.
Le samedi 18 mai et après une réception organisée au Palais des congrès de Laâyoune en présence de nombreuses personnalités, la caravane s’est dirigée vers le Stade Cheikh Mohammed Laghdaf pour revivre la première rencontre qu’a connue ce même stade il y a 35 ans entre ces mêmes joueurs du Chabab de Mohammedia et du Mouloudia d’Oujda.
Après un tour d’honneur de tous les participants ponctué de chants patriotiques – Nidaa Al Hassan, Laâyoune Ainia- chantés par tous les présents dans le stade, les équipes du MCO et du SCCM ont entamé une rencontre d’exhibition sifflée par le referee Bahhar, ex-arbitre international. Cette rencontre a été très plaisante et les anciens joueurs ont présenté un joli plateau footballistique au grand bonheur du public présent dans les gradins du complexe Mohamed Laghdaf.
Les Faras, Boukantar, Oubilla et Mounir d’une part, et les Smiri, Mohamed et Tahir d’autre part, ont gardé de beaux restes, sortant un grand match, émerveillant les spectateurs par de belles phases de jeu en récompensant tous ceux venus les voir par quatre jolis buts signés Oubilla, Chen et Mohammad pour le Chabab et Tmimi pour le Mouloudia.
Après cette seconde journée à Laâyoune, la délégation a repris le chemin du retour pour arriver le lundi 24 mai à 18 heures à Mohammedia qui a réservé un accueil chaleureux aux participants à cette caravane. Un geste fort louable de la part d’une ex-gloire du football national. En un mot : merci Faras.