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Après la nette progression de la semaine dernière, où le Masi positionne sa performance "Year-To-Date" (YTD) au-dessus de 7%, la Bourse de Casablanca reprenait son souffle, tirée vers le bas notamment par les valeurs bancaires et les secteurs de l’agroalimentaire/production et des télécoms.
Vers 09h52 GMT, le Masi, indice global composé de toutes les valeurs de type action, cédait 0,17% à 13.257,62 points, et le Madex, indice compact composé des valeurs cotées au continu, lâchait 0,19% à 10.803,27 points.
La tendance est corroborée par les indices internationaux FTSE CSE Morocco 15, comprenant les grandes capitalisations les plus liquides, et FTSE Morocco All-Liquid, qui abandonnaient 0,16% respectivement à 12.398,32 et 11.315,03 points.
Aux valeurs, Sonasid écopait de la plus forte baisse du Masi (-2,94%), talonnée par Cartier Saada (-2,83%) et BCP (-1,58%).
Dans le même sillage, Cosumar et Marsa Maroc essuyaient une perte respective de 0,79 et 0,57%, à l’image des titres Itissalat Al-Maghrib (-0,33%) et BMCE Bank (-0,21%).
Du côté des hausses, Colorado occupait la tête de liste avec une progression de +4,53%, suivie de Stokvis Nord Afrique (+3,27%) et Taqa Morocco (+1,45%).
Pour leur part, les immobilières Alliances, Résidences Dar Saada et Addoha gagnaient respectivement 1,38, 1,33et 0,74%.
En Europe, les principales Bourses ont ouvert en nette baisse, dans le sillage du fort repli de Wall Street, la brutale remontée des rendements obligataires avec la hausse des anticipations d'inflation alimentant la nervosité des investisseurs.
A Paris, l'indice CAC 40 abandonne 1,03% à 5.309,93 points vers 08h45 GMT. A Francfort, le Dax lâche 0,83% et à Londres, le FTSE cède 1,11%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro perd 0,92%, le FTSEurofirst 300 recule de 1,05% et le Stoxx 600 cède 1,12%.
L'annonce, vendredi, d'une hausse plus forte que prévu du salaire horaire moyen aux Etats-Unis a ravivé les craintes d'un rebond plus fort qu'anticipé de l'inflation, qui pousserait les grandes banques centrales à accélérer le resserrement de leur politique monétaire.
La Bourse de New York a chuté de plus de 2% vendredi et signé sur l'ensemble de la semaine sa pire performance hebdomadaire depuis janvier 2016 (-4,1%).
En Asie, la Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 2,55%, son plus net repli depuis le 9 novembre 2016, quand le Nikkei avait perdu 5,4% après l'annonce de la victoire surprise de Donald Trump à l'élection présidentielle aux Etats-Unis.
En revanche, la Bourse de Shanghai s'est distinguée en finissant en hausse de 0,7% après l'annonce d'une forte croissance de l'activité des services en janvier en Chine.
Sur le marché des changes, le dollar reste globalement insensible à la remontée des rendements obligataires et évolue sur une note stable face à un panier de devises de référence. L'euro est pratiquement inchangé face au billet vert, autour de 1,2455.
Sur le marché pétrolier, les cours du brut n'échappent pas à la correction générale, le baril de Brent retombant à un plus bas depuis près d'un mois.