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Ces performances sont le résultat de l'accroissement des dépenses publiques consacrées au renforcement des infrastructures dans le domaine de la gestion de l'eau et de l'assainissement, a précisé la Banque Mondiale dans une note sur les réalisations du Maroc dans ce secteur stratégique.
L'Institution de Bretton Woods a indiqué que les fonds consacrés entre 2005 et 2009 aux programmes d'infrastructures liées à la gestion de la ressource, l'irrigation, l'approvisionnement en eau et l'assainissement, représentent 25 % des dépenses publiques dans le secteur de l'eau en général.
Les réformes entreprises au Maroc dans ce domaine ont largement contribué à l'amélioration des taux d'accès à l'eau potable dans le monde rural et de raccordement au réseau d'assainissement dans les quartiers périurbains, a-t-elle estimé dans cette note consacrée à l'évaluation de la collaboration entre le Maroc et la Banque mondiale dans le secteur de l'eau.
Grâce à l'accélération des programmes d'approvisionnement en eau dans les zones rurales, y compris un projet de 60 millions de dollars financé par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), le taux d'accès à l'eau potable est passé de 50 % en 2004 à 87 % en 2009 dans le monde rural, a souligné la Banque.
Elle a indiqué également que le Royaume a mis l'accent sur les politiques de gestion des ressources hydriques, notamment le développement de nouvelles alternatives, comme le dessalement de l'eau de mer et le traitement des eaux usées.
A cet égard, la BM a souligné l'importance du programme national d'économie des eaux d'irrigation, qui a mobilisé 34 milliards de dirhams, pour économiser de 30 à 50 % d'eau.
Les prochaines étapes dans le partenariat entre la Banque mondiale et le Maroc dans le domaine de l'eau porteront notamment sur un dialogue politique et des prêts pour accompagner davantage les réformes et les investissements, visant à adapter la gestion des ressources hydriques au changement climatique, à moderniser le secteur de l'irrigation et à réorganiser le secteur de l'approvisionnement en eau et l'assainissement.
La Banque a salué également la politique des barrages menée au Maroc, qui a été "couronnée de succès", mettant l'accent toutefois sur les efforts qui restent encore à faire notamment dans les domaines de la gestion de la demande en eau et de la préservation des ressources hydriques.