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Après deux jours, le 7ème congrès du PJD a ainsi clôturé ses travaux. Sans trop de surprises, les islamistes ont réaffirmé leur confiance à Abdel-Ilah Benkirane. Il veillera ainsi aux destinées de son parti pour un second mandat de quatre ans. Le parfum de cette réélection était bien dans l’air. Abdallah Baha, secrétaire général du parti, avait lui-même déclaré que Benkirane aurait de fortes chances de se retrouver son poste « si les choses se passent normalement ». Il a été conforté dans ses prédictions et revoilà Benkirane avec ses deux casquettes de chef du gouvernement et de secrétaire général. Un courant parmi les congressistes avait pourtant avancé l’idée que tout leader se devait de veiller à la seule bonne marche du parti vu la responsabilité et les charges qui en découlent. Mais apparemment, l’idée a fait long feu. Certes ce sont les urnes qui ont dit leur mot en toute démocratie mais en fait le chemin était balisé.
Dans un premier temps, quatre candidats potentiels avaient émergé : Abdel-Ilah Benkirane a obtenu 224 voix, Saâd Eddine El Othmani 149, Aziz Rebbah 62 et Mustapha Ramid 59. Par la suite, les votants avaient le choix entre deux candidats: Benkirane et El Othmani; Aziz Rebbah et Mustapha Ramid s'étant retirés de la course.
Au final et sur 2.586 votes valides, Benkirane a obtenu 2.240 voix soit 85,11%, un résultat qui lui a valu d’être réélu à la tête du PJD.
Ce congrès a été l’occasion d’écarter certaines « brebis galeuses » dont la candidature n’a pas été proposée pour figurer au sein des instances dirigeantes du parti. Il s’agit notamment de Abdelaziz Aftati qui a créé l’événement par de multiples déclarations qui ne lui ont pas attiré beaucoup de sympathie. Dans le même esprit, Abdallah Bouanou a été également écarté. Par ailleurs, la scène politique a été marquée par l’organisation du 3ème congrès d’ Annahj Addimocrati qui s’est étendu sur trois jours du 13 au 15 juillet. Au terme de ce congrès, les élections ont porté Mostafa Brahma au poste de secrétaire national du parti en lieu et place de Abdallah El Harrif. Et pour la première fois depuis la création de cette formation politique, les congressistes ont élu le secrétaire national et les membres du secrétariat national à bulletins secrets.