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La mort de Dawn Brancheau relance le débat sur la vie des cétacés en captivité, soulevant en particulier le problème de leur dressage à des fins de divertissement. Car un bassin, aussi grand soit-il, est-il vraiment un lieu de vie adapté pour ces animaux sauvages ? Comme les orques, dauphins ou belugas souffrent de leur captivité. De nombreuses études ont ainsi déjà prouvé que celle-ci réduisait leur espérance de vie. Le cas de l'orque est particulier et rendu plus complexe encore par les mœurs de cette espèce prédatrice. En captivité, ce cétacé pouvant atteindre 7 tonnes peut en effet se révéler dangereux, voire mortel pour l'Homme, comme l'ont prouvé les récents événements d'Orlando.
Le cas de Tilly relance aujourd'hui la polémique. Alors que de nombreuses associations de protection des animaux réclament sa remise en liberté, dans un vaste enclos permettant de le garder sous surveillance, les responsables du parc SeaWorld affirment vouloir continuer à travailler avec l'animal. Pour eux, Tilly serait "en danger" dans un milieu naturel qui lui est inconnu. Son système immunitaire ne serait notamment pas assez fort pour affronter les virus et bactéries que l'orque ne manquera pas de rencontrer dans le milieu marin.
Tilly retrouvera-t-il l'océan ? Rien n'est moins sûr. Peut-être n'aurait-il tout simplement pas dû le quitter, comme ses congénères arrachés au milieu naturel dans le simple but de divertir. Interdire la vie en captivité des cétacés pourrait en effet permettre d'éviter de nombreuses tragédies, tant du point de vue humain que de celui du bien-être animal.