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L'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al-Thani, a convié le chef de la Coalition nationale syrienne, Ahmad Moaz Al-Khatib, et le Premier ministre intérimaire Ghassan Hitto à siéger aux côtés des chefs d'Etat arabes, ce qu'ils ont fait sous les applaudissements.
Dans son discours, l'émir a appelé à "une solution politique en Syrie, à condition qu'elle n'implique pas un retour en arrière", excluant ainsi le maintien du régime de Bachar al-Assad.
Il a justifié l'octroi du siège à l'opposition par "la légitimité dont elle jouit en Syrie et du soutien dont elle bénéficie à l'extérieur".
Le siège de la Syrie était vacant depuis la suspension en novembre 2011 du régime du président Assad.
La Coalition nationale a été reconnue comme la représentante légitime du peuple syrien par des dizaines de pays et d'organisations internationales.
Les dirigeants arabes se réunissent mardi en sommet à Doha avec la participation de la Coalition nationale de l'opposition syrienne, qui s'est vu octroyer le siège de la Syrie à la Ligue arabe.
Cette rencontre de deux jours se déroule en l'absence, pour des raisons de santé, de ténors du monde arabe, dont le roi Abdallah d'Arabie saoudite, l'un des principaux parrains de la Coalition nationale de l'opposition au régime de Bachar al-Assad, et du chef d'Etat irakien Jalal Talabani, président du sommet sortant.
Mais le Qatar, hôte du sommet, a réussi à obtenir l'octroi à la Coalition du siège de la Syrie à la Ligue arabe, après d'ultimes tractations inter-arabes sur fond de tiraillements internes au sein de cette Coalition, marqués notamment par la valse-hésitation de son président, Ahmed Moaz al-Khatib.
La Coalition nationale, reconnue comme la représentante légitime du peuple syrien par des dizaines de pays et d'organisations internationales, a ensuite indiqué que son Premier ministre par intérim Ghassan Hitto la représenterait au sommet.
Khatib a cependant déclaré lundi sur sa page Facebook qu'il allait prononcer un discours "au nom du peuple syrien" au sommet de Doha, moins de 24 heures après l'annonce-surprise de sa démission.
Outre le conflit syrien qui, en plus de deux ans a fait plus de 70.000 morts, un million de réfugiés et quatre millions de déplacés, le sommet doit évoquer le processus de paix au Proche-Orient, dans l'impasse depuis deux ans.