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Les manifestants brandissant des banderoles hostiles au parti Nidaa Tounès s'étaient d'abord rassemblés devant un hôtel de Midoune, sur l'île de Djerba, puis ils ont franchi le cordon policier, pénétrant dans l'hôtel et envahissant les lieux, selon un journaliste de l'AFP.
La salle où se tenait la réunion a été aussi envahie par les manifestants, forçant le parti à annuler la rencontre.
La réunion devait marquer la fin d'un deuil de 40 jours, à la suite de la mort de Lotfi Naguedh, coordinateur de ce parti à Tataouine (Sud) battu à mort en octobre par des manifestants soutenant les islamistes du parti Ennahda, qui dirigent le gouvernement.
Plus tôt samedi, les opposants avaient été visés par des jets de pierres et certaines vitres de l'hôtel ont été partiellement brisées.
Les cadres et les militants d'opposition ainsi que des journalistes ont été bloqués dans l'hôtel en milieu d'après-midi, encerclé par les manifestants qui scandaient "Dehors pourritures".
La police est restée en retrait. En début de soirée, un semblant de calme était revenu même si les manifestants étaient toujours rassemblés aux abords de l'hôtel.
Le chef du parti, l'ex-Premier ministre Beji Caïd Essebsi, à l'antenne des radios Mosaïque et Shems, a accusé la Ligue de protection de la révolution d'être derrière ces évènements. Cette organisation, sorte de milice pro-Ennahda aux méthodes brutales, est à l'origine de plusieurs coups d'éclats. L'opposition et une partie de la société civile réclament la dissolution de cette Ligue, ce à quoi le gouvernement se refuse.