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L'opposition exige "le retrait pur et simple" de la déclaration constitutionnelle par laquelle M. Morsi a placé le 22 novembre ses décisions à l'abri de tout recours en justice, a déclaré l'ancien chef de l'agence nucléaire de l'ONU, dans un entretien au journal indépendant al-Masry al-Youm.
Il n'y aura "pas de compromis car nous faisons face à un président qui impose une dictature", a-t-il ajouté, en qualifiant à nouveau le chef de l'Etat de nouveau "pharaon".
"Je ne serais pas étonné si l'armée descend à nouveau dans les rues pour empêcher le chaos et protéger la patrie", a-t-il poursuivi dans une allusion à l'attitude des militaires lors de la chute du président Hosni Moubarak sous la pression d'une révolte populaire en février 2011.
En revanche, le ministre de la Justice Ahmed Mekki a laissé entrevoir, dans des propos rapportés par l'agence officielle Mena, un compromis qui réduirait la portée du renforcement des pouvoirs présidentiels, qui pourrait être discuté lors d'une rencontre lundi entre M. Morsi et le Conseil suprême de la justice. M. Mekki évoque l'introduction d'un "mémorandum" ou un "amendement" précisant que "les décisions irrévocables du président concernent uniquement les questions relevant des pouvoirs souverains du président, et non pas les décisions administratives".
De son côté, le président égyptien, Mohamed Morsi, a réaffirmé dimanche "la nature temporaire" de ses nouveaux pouvoirs, qu'il a jugés nécessaires pour contrecarrer les tentatives de "faire disparaître la Haute Chambre du Parlement et l'Assemblée constituante".
"La présidence réaffirme la nature temporaire de ces mesures, qui ne sont pas destinées à concentrer tous les pouvoirs mais au contraire à les remettre à un Parlement démocratiquement élu", indique un communiqué de la présidence.
Par ce communiqué, la présidence justifie la "déclaration constitutionnelle" du 22 novembre par laquelle M. Morsi s'est doté de larges pouvoirs, rendant notamment ses décisions inattaquables devant la justice.