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L’opération de souscription lancée il y a deux semaines a atteint, jusqu’au 25 décembre 2017, un total de 2.500 hectares, a précisé M. Abro, lors d’une conférence de presse, exprimant le souhait de parvenir à une souscription qui couvre 10 mille hectares en l’espace de trois mois.
Depuis le lancement de l’opération de souscription le 7 novembre dernier par le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Aziz Akhannouch, l’ORMVASM a œuvré pour faciliter le processus de souscription au profit des agriculteurs et a ouvert à cette fin des bureaux notamment dans plusieurs collectivités territoriales et caïdats, rapporte la MAP.
L’ORMVASM a également lancé un site web et contacté des entreprises travaillant dans le domaine de l’agriculture afin d’encourager les agriculteurs et les investisseurs agricoles à s’engager dans ce projet stratégique structurant, qui fournira les eaux d’irrigation ainsi que l’eau potable aux habitants du Grand Agadir, a ajouté M. Abro.
Et de noter que l’ORMVASM a organisé une consultation élargie avec les agriculteurs pour s’assurer de leur capacité à couvrir les coûts de production de cette matière vitale, ces derniers ayant annoncé qu’ils peuvent payer 7 dirhams le mètre cube, alors que l’étude scientifique du projet a démontré que le coût réel du mètre cube de l’eau de mer dessalée oscille entre 12 et 14.
Il a souligné que grâce aux efforts de l’Etat marocain, les agriculteurs bénéficiaires du projet ne payeront que 5 dh/m2, ajoutant que le fait de bénéficier de ce projet requiert la souscription d’un montant de 10.000 dh pour chaque hectare, dont 5 hectares sera payé au début, alors que les 5.000 restants seront payés à la fin du projet.
Le coût de réalisation de ce projet participatif entre le secteur privé et public s’élève à plus de 3 milliards de dirhams, comprenant 1,97 milliard de dirhams pour la réalisation de dispositifs d’irrigation, et 1,86 milliard de dirhams pour la mise en place d’eau potable, dont la réalisation sera assurée par la société espagnole “Abengoa” après avoir présenté la meilleure offre pour la réalisation de cette station qui faisait l’objet d’un appel d’offres international.
La station de dessalement, qui devrait être achevée en 2020, sur une hauteur de 44 mètres, est située à 300 mètres de la mer dans la zone géographique du parc naturel de Souss-Massa-Daraa.
La capacité de production de la station est estimée à 275.000 m3/j au démarrage du projet, avant d’atteindre 400.000 m3/j au terme de sa réalisation finale. La moitié de la production sera destinée à l’irrigation, alors que l’autre moitié sera consacrée à l’eau potable.
Les réseaux de distribution de la station s’élèvent à 464 kilomètres de canaux souterrains, qui fourniront près de 1270 stations d’irrigation.