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Cette Initiative Royale offre de nouvelles opportunités dans l'économie mondiale et comporte un ensemble de points positifs en matière de relations internationales ainsi que des équilibres internationaux qui garantissent au Royaume un nouveau positionnement, ont ajouté les intervenants à cette rencontre, organisée par la société civile de Marrakech, la communauté sénégalaise établie au Maroc et l'Eglise catholique de la cité ocre.
Les participants ont été unanimes à souligner que l'Initiative Atlantique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI permettra également la relance des routes commerciales historiques entre l'Afrique et le Royaume du Maroc, et une parfaite interaction économique des pays concernés avec de nouvelles destinations et groupements économiques.
Intervenant à cette occasion, Mohamed El Ghali, doyen de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’El Kelaâ des Sraghna relevant de l’université Cadi Ayyad, a souligné que l'Initiative Atlantique lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l'occasion de la célébration du 48ème anniversaire de la Marche Verte, a eu un grand écho à l'échelle internationale, en raison de sa dimension d'intégration découlant du fait que les pays africains partagent une géographie, une langue, une religion, plusieurs coutumes et traditions, ainsi qu'un destin commun.
Et de poursuivre que l'Initiative Royale s'adapte à un contexte géopolitique lié au fait que le monde n'est plus aussi sûr qu'avant, notamment au niveau du commerce international, où l'on recherche des alternatives pour le commerce en mer Rouge et en océan Indien, estimant que le commerce présente également un ensemble de risques dans l'océan Pacifique, d’où la justesse et la pertinence de parier sur l'océan Atlantique.
Les études prospectives confirment que l'océan Atlantique constitue une zone sûre pour le commerce international, ce qui traduit la grande importance de l'Initiative Royale dans ce domaine, a-t-il fait savoir.
"Afin que l'Afrique puisse assumer ses rôles géopolitiques, elle doit disposer d'un niveau minimum d'organisation et d'accès à un ensemble de voies maritimes, étant donné l'importance de ces dernières en ce qui concerne l'investissement et la circulation des personnes et des capitaux", a-t-il expliqué.
De son côté, le président du Centre marocain de la diplomatie parallèle et du dialogue des civilisations et professeur des relations internationales à l'Université Cadi Ayyad, Abdelfattah El Belamachi, a souligné que l'Initiative Atlantique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, telle que basée sur la mise à la disposition des pays du Sahel, des infrastructures ainsi que des capacités dont dispose le Maroc, ouvre de nouveaux horizons et engendre d'importantes interactions économiques avec de nouvelles destinations économiques en Amérique du Sud, du Nord, en Europe Atlantique et en Grande-Bretagne.
Cette Initiative Royale revêt une grande importance, étant donné qu’elle émane d'un pays du Sud, a-t-il ajouté, notant que l'Afrique actuellement ne reçoit plus uniquement des initiatives internationales sur le plan économique, mais a adopté une logique gagnant-gagnant.
"L'Initiative Royale, qui est également en parfaite harmonie avec le discours politique et diplomatique du Royaume, fondé sur la coopération Sud-Sud, constitue une victoire pour les systèmes politiques au sein de l'Afrique en quête de développement et de réformes économiques et politiques", a-t-il enchaîné.
Pour sa part, le président de l'Académie des études et de la recherche universitaires du Toubkal, Rachid Chahmi, a mis en avant le rayonnement culturel, religieux et scientifique de la ville de Marrakech vers les pays du Sahel et ce, depuis sa fondation et les facteurs qui y ont contribué, soulignant que ce rayonnement, qui a contribué à la diffusion du rite malikite, confirme la centralité de la cité ocre dans la consolidation des relations diplomatiques et spirituelles fortes entre le Maroc et ces pays, au cours de cette époque de l'histoire.
Par ailleurs, le président de l’Association des ressortissants sénégalais résidant au Maroc (ARSEREM), Boubacar Dieye, a mis l’accent sur l'intérêt porté par le Royaume au continent africain, traduit par les innombrables visites de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans plusieurs pays africains, des tournées qui ont connu un grand succès et ont contribué à l'implantation d'entreprises marocaines opérant dans les secteurs stratégiques, tels que les banques, la construction, les télécoms et les industries, notamment les phosphates et le ciment.
Dans ce sens, il a salué la mise en place par le Royaume d’une politique nationale d'immigration et d'asile afin d'intégrer les immigrés, notamment dans les domaines de la formation, de la santé et de l'éducation des enfants.
Les autres intervenants ont souligné que cette initiative vise à renforcer la position géostratégique du Maroc de manière à mieux faire face aux enjeux majeurs liés à la consolidation de son ancrage africain, mettant en exergue le rôle que peut jouer la société civile dans la promotion de l'intégration économique entre les pays du Sahel et l'Océan Atlantique, sous le parrainage du Royaume via la composante culturelle.
Organisée avec le soutien du Conseil communal de Marrakech à l'occasion de la Journée nationale de la société civile, cette rencontre a connu la participation d’universitaires, de chercheurs, d'étudiants, d’acteurs de la société civile et de membres de la communauté africaine résidant au Maroc.