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Le succès de ces hubs peut être attribué, d’après la même source, notamment à la mise en œuvre des politiques au sein des zones franches qui ont permis aux entreprises d’exporter 85% en plus de l’exemption de production des taxes et TVA sur les entreprises, ainsi qu’aux banques offshore actives dans les zones franches marocaines des exportations, lesquelles offrent des services financiers personnalisés pour les investisseurs locaux et étrangers dans l’industrie automobile, rapporte la MAP. Il s’agit aussi du développement de réseaux de chaîne d’approvisionnement efficaces pour gérer la logistique à même d’améliorer les délais d’expédition et par conséquent la productivité, ainsi que du co-investissement dans les infrastructures clés. En outre, le WEF, qui indique que le Maroc amis en place des programmes de développement des compétences axé sur les employés à différents niveaux et alignés avec les exigences de la production dans les hubs, met l’accent sur la stratégique facilitation du commerce avec des partenaires potentiels d’exportation sans droit de douanes qui est de nature à permettre de créer une économie d’échelle.
Cité par le rapport, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a rappelé que le succès peut être attribué aussi à la volonté de leadership visant à créer une industrie ancrée sur l’avenir de la mobilité. “Nous anticipons également les technologies de demain.
A l’avenir, nous travaillerons davantage sur les véhicules connectés et nous continuerons de construire des écosystèmes dans ce sens”, a-t-il soutenu, ajoutant que cela permet de croire que l’investissement réalisé produira des rendements orientés vers la transition mondiale de l’industrie vers la quatrième révolution industrielle. Parallèlement, le rapport fait savoir que le Royaume a réussi le développement de sa capacité de production locale, avec 50 entreprises spécialisées créant plus de 148.000 emplois directs entre 2014 et 2019 et une production annuelle de plus de 400.000 véhicules avec un taux d’intégration de 60%.
La proximité du Maroc des marchés européens, notamment la France, l’Espagne, l’Allemagne (9%) et l’Italie (9%) et les marchés du Moyen-Orient (5%) ont permis une production de masse, alors que le Maroc continue de renforcer sa compétitivité à l’échelle mondiale, explique la même source.