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Publié le 8 juin 2017, cet AMI visait à identifier les opérateurs qui pourraient participer à la rénovation et qui doivent déposer leurs dossiers de candidature avant le 7 juillet. Les entreprises présélectionnées devaient recevoir, à ce moment-là, le cahier des prescriptions spéciales (CPS) et le règlement de consultation relatifs audit projet.
Pour mener à bien ce projet, la commune l’a confié à une société de développement local (SDL) dont les actionnaires seront la commune à hauteur de 51%, la Société d’investissements énergétiques du Maroc (SIE) à hauteur prévisionnelle de 10% et l’opérateur d’éclairage public à hauteur prévisionnelle de 39%.
Relations contractuelles et financières
La commune gardera à sa charge le paiement des factures d’électricité au fournisseur d’énergie, la RAK. Elle passera un contrat de performance énergétique avec une SDL à laquelle elle versera des loyers de rémunération d’investissement, de travaux, d’exploitation, de maintenance et de gestion sur la durée contractuelle. La SDL financera les travaux de rénovation énergétique. Il est à noter que la somme des loyers et des factures d’électricité annuelles doit être inférieure au budget consacré par la commune à l’éclairage public avant les travaux de rénovation.
La SDL et l’opérateur choisi passeront un contrat de conception/réalisation et un contrat de maintenance sur les principes de transparence complète carformément aux standards internationaux. En contrepartie, l’opérateur aura la délégation totale de la gestion opérationnelle au sein de la SDL.
Cette opération s’inscrit dans le cadre du projet d’efficacité énergétique qui a touché plusieurs villes. En effet, Salé s’est voulue précurseur dans le domaine en créant une société de développement local «Sala Noor». Cette société est opérationnelle depuis janvier 2015, en partenariat avec la société Oksa Maroc, opérateur choisi lors d’un Appel à manifestation d’intérêt lancé en juin 2013, et qui est en charge de la partie opérationnelle du projet pour une période de 15 ans. L’objectif était alors de réduire la facture d’éclairage public de près de 50%. Après Salé, c’est la commune urbaine de Berrechid qui s’est engagée dans le projet de rénovation du parc de l’éclairage public pour faire baisser au minimum de 40% sa consommation énergétique annuelle. Martil a aussi décidé de faire de même.
Dans cette même perspective, l’Agence nationale pour le développement des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique Maroc (ADEREE) a adopté une stratégie territoriale visant à accompagner trois communes urbaines que sont Agadir, Chefchaouen et Oujda. Cette dernière a lancé le 6 janvier 2017 un Appel à manifestation d’intérêt pour la rénovation de son réseau d’éclairage public en raison de sa facture passée de 29 à 32 millions de DH en 3 ans.
La rénovation des installations d’éclairage public se fait non seulement pour des considérations financières, mais aussi environnementales et énergétiques. C’est pour cela que parallèlement à la réhabilitation de ses infrastructures d’éclairage public, le Maroc a adopté l’horaire GMT +1 afin de réduire de 12% sa consommation énergétique à l’horizon 2020.