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Cette somme représente environ un tiers de ce que le patron du conglomérat Reliance Industries s’était versé l’an dernier, souligne le groupe. En 2008, le milliardaire avait empoché 440,2 millions de roupies (6,4 millions d’euros, 9,6 millions de dollars), ce qui ne représente guère qu’une goutte d’eau dans l’océan de sa fortune, estimée à 19,5 milliards de dollars (13 milliards d’euros) par le magazine américain Forbes.
En mars, le frère cadet de Mukesh Ambali, Anil, avait carrément renoncé à toute rémunération, alors qu’il avait touché 520,8 millions de roupies (7,6 millions d’euros, 11,3 millions de dollars) l’année précédente, a souligné un porte-parole de son groupe, Tony Jesudasan.
Les deux frères se déchirent au sujet du partage de l’empire fondé par leur père, Dhirubhai Ambali. L’affaire devrait être examinée par la Cour suprême la semaine prochaine.
La question des rémunérations des dirigeants est largement passée inaperçue en Inde, où des règles existent déjà et où la croissance économique est restée relativement forte. En outre, les dirigeants indiens gagnent beaucoup moins que leurs homologues occidentaux. Le gouvernement leur demande cependant de faire preuve de retenue salariale, dans un pays où plus de 450 millions d’habitants vivent avec moins de 1,25 dollar par jour. Quelques responsables du secteur public ont réduit leur salaire et leurs primes dans le cadre de la campagne d’austérité du Parti du Congrès au pouvoir, mais le secteur privé reste réticent.