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"C'est à travers notre musique que les gens ont commencé à réaliser le problème des jeunes noirs et de la police", explique Ice Cube, 46 ans, devenu depuis rappeur en solo et acteur à succès, qui a coproduit le film. Selon lui, les abus policiers sont toujours aussi importants, mais attirent plus l'attention, uniquement à cause des réseaux sociaux et des appareils photo de plus en plus répandus, ce qui n'existait pas au temps de N.W.A. "Cela a commencé avec le printemps arabe en quelque sorte », dit-il à l'AFP.
Le monde maintenant est toujours en train de regarder. " Le rappeur, qui dans "Fuck Tha Police" avertissait qu'il allait en découdre avec "n'importe quel enfoiré en uniforme bleu", voit N.W.A dans la tradition des manifestations non-violentes, utilisant le langage, même excessif, plutôt que les armes. "Notre impact, c'est de montrer aux gens qu'ils ont une voix. Vous pouvez dire quelque chose. Vous n'avez pas à juste rester assis et laisser les choses se passer.
" Pour DJ Yella, qui faisait aussi partie du groupe qui n'a sorti que deux albums en studio, N.W.A s'est séparé alors qu'ils étaient encore au sommet. "Nous ne sommes pas tombés, nous ne sommes pas morts, nous n'étions pas trop vieux. Ce n'était pas fini, et maintenant, nous finissons cette contribution", explique Yella à l'AFP. Réalisé par Gary Gray, surtout connu pour ses vidéos musicales, "Straight Outta Compton", raconte les racines de la rage de ceux qui étaient alors adolescents, contre la police largement blanche de leur ville de Compton infestée par les gangs en banlieue de Los Angeles.