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Le quotidien décrit certains objets exposés dans le cadre de cette manifestation dont deux lustres millénaires et monumentaux éclairent d'habitude la mosquée de la Qarawiyyin à Fès, "le plus vénérable lieu de culte de l'Occident islamique doublé de la plus vieille université du monde", notant qu'"entre ces symboles de conquête et de reconquête se multiplient les preuves d'un grand moment de civilisation". "Echanges commerciaux, développement artistique, scientifique et urbain auront été intenses sous les Almoravides, les Almohades et les Mérinides, des tribus berbères venues du Sud qui, du XIe au XVe siècle, ont considérablement amplifié les richesses d'al-Andalus", rappelle l'auteur de l'article, faisant remarquer que parmi les oeuvres exposées figurent des objets qui ont voyagé pour la première fois et qui sont révélateurs de l'ancrage des Mérinides à Marrakech et de leur effort de conquête vers le Nord.
"L'oeil se perd dans d'autres trésors bien plus petits mais encore plus finement travaillés, tels ces morceaux de mosaïques géométriques, de plâtre ou bois de cèdre ciselé d'entrelacs floraux. Deux petites pièces de monnaie se révèlent très précieuses: ce sont les seuls indices matériels de la fondation de Fès vers 801 par Idriss Ier", indique le journal. Le quotidien affirme aussi que les deux commissaires de l'exposition Yannick Lintz, directrice du département des arts de l'islam du Louvre, et Bahija Simou, directrice des Archives Royales, rendent bien par cette exceptionnelle sélection, l'histoire et la cohérence d'un empire jusqu'alors considéré dans sa seule composante andalouse.