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Selon un communiqué du ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales, cette décision a été prise afin de réglementer l'opération d'exportation du sucre à l’heure où le gouvernement a constaté que des quantités importantes de sucre raffiné au Maroc sont exportées vers des pays étrangers, en profitant des prix modérés appliqués pour cette denrée vitale en raison du soutien accordé par la Caisse de compensation.
L’Etat veut ainsi mettre fin à ces pratiques préjudiciables à l'économie nationale, précise le communiqué, et prévenir toute rupture de l'équilibre entre l'offre et la demande sur le marché national en garantissant un approvisionnement normal et régulier et empêcher tout détournement du soutien accordé par l'Etat.
En effet, et selon certaines sources proches du dossier, un certain nombre de commerçants marocains se sont adonnés à l’exportation du sucre vers les pays voisins, notamment la Mauritanie où les prix du sucre connaissent actuellement une hausse importante du fait de l’augmentation des cours mondiaux qui ont atteint 626,37 dollar/tonne, selon une note du ministère délégué auprès du Premier ministre chargé des Affaires économiques et générales.
A noter que la Cosumar, un des principaux producteurs marocains de cette denrée, n’est pas concernée par cette décision, puisque son activité reposée à 45% sur la production locale et à 55% sur l’importation, est entièrement dirigée vers le marché national. Le communiqué du ministère délégué chargé des Affaires économiques et générales indique, par ailleurs, que le gouvernement s'attachera scrupuleusement à l'application des dispositions de la loi sur la concurrence et les prix et agira avec rigueur contre la spéculation qui porte atteinte au pouvoir d'achat des citoyens, à l'économie nationale et à la concurrence loyale.
Un vœu pieux ou une volonté sincère de lutter contre les détournements du soutien accordé par l’Etat ? Difficile de répondre, puisque l’on sait que l’Etat, dans un bras de fer mémorable avec les confiseurs, chocolatiers, biscuitiers et limonadiers avait fini par céder.
Rappelons qu’en 2006, ces derniers avaient obtenu gain de cause quant à leur demande de ne plus restituer la subvention accordée à ce produit acheté localement et ensuite, lorsque les limonadiers, exclus en 2006 du bénéfice de la non restitution, mais ne cessant de la réclamer depuis, ont, eux aussi, été entendus, mais à moitié en restituant 1 DH par kg de sucre utilisé au lieu de 2.