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Il s’agit d’une autobiographie intitulée « Le temps de la troisième alternance » qu’il a présenté hier à Casablanca. Ce livre retrace des évènements qui ont marqué sa vie personnelle mais également son parcours en tant que personnalité publique.
Concernant le volet personnel, le Premier secrétaire a mis en exergue son parcours politique, et ce dès son adolescence quand il avait l’habitude de lire le journal « Attahrir » (organe de l’UNFP) et « Al Alam » (organe de l’Istiqlal) durant les années 60 en présence de son père et de ses amis pour suivre l’actualité politique. Cette expérience constitue pour Driss Lachguar ses premiers pas dans la politique. Ce parcours a été également marqué par son militantisme au sein de l’université de Rabat avant d’embrasser la carrière d’avocat. Son engagement politique lui permet d’accéder par la suite aux hautes instances du parti en devenant le Premier secrétaire, lors du 9ème Congrès de l’USFP. Dès lors, il multiplie ses actions pour institutionnaliser le parti et le restructurer pour que l’USFP reprenne l’initiative et œuvre à l’édification d’un Etat démocratique et moderne.
Pour ce qui est du volet politique, Driss Lachguar ne se contente pas de faire un diagnostic de la réalité politique, sociale et économique, mais propose une « stratégie alternative de développement fort et intégré ».
Dans cette perspective, le Premier secrétaire a procédé à une critique du bilan du gouvernement Benkirane, en affirmant que cette première expérience après l’adoption de la Constitution de 2011 est « un fiasco total, et ce à tous les niveaux ». Pour lui, l’Exécutif n’a pas tenu compte des avancées de la Constitution de 2011 ; les choix politiques n’étaient pas à la hauteur du moment historique ; mais le plus grave est que l’Exécutif « a manqué de planification stratégique et a fait rater au Maroc une chance inespérée, en se lançant dans des déclarations irresponsables de nature à susciter inquiétude et méfiance».
Et de poursuivre son analyse : « Il n’est pas nécessaire d’être expert en économie pour savoir que notre pays est aujourd’hui au bord d’une crise cardiaque, selon l’expression de Feu Hassan II, voire qu’il se dirige vers l’inconnu» à cause de la politique du gouvernement actuel. Pour élaborer une nouvelle stratégie de développement, le Premier secrétaire a précisé qu’il a fallu définir les objectifs, et désigner une équipe de spécialistes ittihadis en vue de trouver des solutions aux multiples problèmes d’ordre politique, économique et social. « L’USFP n’avait pas l’habitude de recourir aux bureaux d’études ou engager des experts en dehors du parti. Ainsi, j’ai décidé de continuer sur la même voie, mais en optant pour une nouvelle méthodologie ». Et d’ajouter : « J’ai donné une seule consigne aux commissions chargées de préparer le programme du parti : nous voulons vraiment que notre parti élabore un programme ambitieux, mais réaliste, loin des surenchères politiques… car l’économie ne supporte pas de palliatifs. L’USFP ne pourra donc pas hypothéquer l’avenir des forces populaires au détriment des équilibres financiers figés », a tenu à expliquer le Premier secrétaire.
Quant à la question des alliances post-électorales, Driss Lachguar est on ne peut plus explicite : « Même après les élections du 7 octobre 2016 le parti ne pourra être qu’aux côtés des forces progressistes et modernistes ».
Pour le Premier secrétaire, le parti ne propose pas aux citoyens des promesses creuses et sans lendemain, mais des engagements réalistes, voire un pacte. « Nous avons choisi, au sein de l’USFP, la voie vers un nouveau pacte, fondé sur un programme global, réaliste et réalisable. L’important c’est de juguler l’hémorragie et de stopper les régressions à travers des initiatives pertinentes et des projets efficients. Ce qui importe le plus, c’est de créer de nouvelles perspectives pour le pays », a-t-il mis en exergue. En guise de conclusion, Driss Lachguar a confié que l’avenir du Maroc est entre les mains des électeurs à qui incombent la décision et le choix de leurs représentants.