-
La grâce et ses rôles constitutionnels au centre d'une conférence à Casablanca
-
Les Etats du Sahel se félicitent des avancées réalisées dans le cadre de l’opérationnalisation de l’Initiative internationale Royale pour favoriser l’accès à l’océan Atlantique
-
Les initiatives Royales attestent de la capacité du Maroc à apporter des solutions aux défis de l'heure
-
L’Autriche et l’Antigua-et-Barbuda réaffirment leur soutien à l'intégrité territoriale
-
Nasser Bourita : Le soutien international à la marocanité du Sahara confirme l’irréversibilité d’une solution basée exclusivement sur le plan d’autonomie et la souveraineté nationale
Celle-ci avait déposé plainte auprès du procureur du Roi au tribunal de première instance à Safi pour harcèlement sexuel. Cette affaire avait connu plusieurs remous à commencer par le PV de fraude rédigé par ledit professeur contre la plaignante. Le même professeur avait fait l’objet d’une vague de protestations initiées par cinquante camarades d’Assmaa qui ont reçu à leur tour des notes impliquant leur réinscription à l’un des modules. Des notes qu’ils avaient qualifiées d’injustes et traduisant une mesure punitive prise par le professeur dont ils avaient réclamé le départ.
Dernier rebondissement en date, la décision du Conseil de la faculté de Safi réuni pour statuer sur l’accusation de fraude qui pèse sur la jeune étudiante
En présence de son avocat, cette dernière avait clamé son innocence et rejeté toutes les accusations qui, d’après elle, ont été montées de toutes pièces par ledit professeur.
Après une expertise des tracés, et l’audition de l’étudiant qui avait témoigné contre Assmaa, le Conseil de la faculté s’est finalement prononcé en faveur de l’innocence d’Asmaa Bouday, tout en infligeant une année de suspension à l’étudiant qui avait fourni un faux témoignage.
Ainsi, l’étudiante safiote qui s’est courageusement rebellée contre son professeur, qu’elle a accusé de l’avoir harcelée et menacée, a remporté sa première bataille.
Une victoire qui vient booster la crédibilité de sa version appuyée par les différentes composantes politique, syndicale et associative de Safi.
Une semaine auparavant, un sit-in initié par la coalition locale pour la défense de l’inviolabilité des établissements universitaires avait soutenu la cause de l’étudiante et réclamé le départ de ce professeur tout en appelant à un procès équitable.
La section locale du Syndicat national de l’enseignement supérieur avait à son tour réagi à cette affaire regrettable, et condamné les dérives portant atteinte à la notoriété et à l’image de la faculté et des professeurs chercheurs.
Les professeurs du département des sciences juridiques et économiques avaient, quant à eux, pris position en organisant une assemblée extraordinaire afin d’élire un nouveau président de leur département à la place du professeur impliqué dans cette affaire.
Le Conseil national des droits de l’Homme s’est également saisi de l’affaire à l’instar de la présidence de l’Université Cadi Ayyad qui avait dépêché une commission à la FP de Safi.