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Les fans du groupe légendaire et les amateurs d’une certaine musique dont s’est fait une spécialité Nass Al Ghiwane sont rassurés : ils passeront d’excellentes vacances estivales en musique. D’autant plus que le groupe, et c’est une première, s’est aussi investi pour leur offrir une balade en amazigh. Un titre, pour être précis, qui enchantera plus d’un.
En effet, sur les dix morceaux du nouvel album, on ne doute pas que le grand public appréciera tout particulièrement «Tidiklt» (La paume de la main), le premier titre du groupe chanté en amazigh.
« C’est la première fois que le groupe utilise cette langue pour mieux chanter une société multiculturelle où diversité rime avec solidarité », explique dans une note la maison productrice, Platinium Music (qui a déjà produit en 2006 un album du groupe, le coffret « Ghiwani » et « Nahla Chama »). Et de préciser que ce bijou sonore propose au public des titres « avec des messages forts adressés à un Maroc uni comme les doigts de la main ».
Une tradition au sein du groupe et surtout un choix qui a fait sa réputation depuis les années 70. Au point que bien d’observateurs en sont venus à présenter Nass El Ghiwane comme les défenseurs des opprimés et des incompris.
En effet, entre rythmes gnaoui, issaoui, houwari et malhoune, la formation issue du quartier populaire casablancais de Hay El Mohammadi « revisite le patrimoine musical marocain avec des paroles inspirées de notre quotidien. Spiritualité, affres de la vie moderne, corruption, imaginaire collectif, autant de thèmes traités avec poésie par des Nass El Ghiwane plus contemporains que jamais ».
Le moins que l’on puise dire, c’est que le retour en force du groupe s’est magnifiquement illustré ces derniers temps dans certaines manifestations nationales et sur le marché du disque.
L’ensemble casablancais, que le réalisateur italo-américain Martin Scorsese surnomme affectueusement les Rolling Stones de l’Afrique, apportera un nouveau souffle à la saison estivale qui s’annonce électrique. Une saison qui s’ouvre dès le 21 juin dans une ambiance très animée dans plusieurs villes marocaines.
Sans doute que l’album « Al Baraka » veillera à ce qu’on n’oublie pas l’essentiel : les maux de la société qu’il aborde à travers les différents titres. En d’autres termes, une fête dans la méditation. Comme a toujours su le faire Nass Al Ghiwane.
Les fans sont avertis : cet été, ils vont se trémousser à fond s’ils veulent fêter comme il se doit le retour de leurs idoles.