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Medhi Benatia lourdement sanctionné
Faut dire aussi que nos joueurs ont souffert le martyre devant un très modeste Nzalang Nacional qui, courageusement mais maladroitement, a tout au long de la rencontre pris le jeu à son compte sans parvenir à l’exploit qui, à maintes reprises, aurait pu l’être au regard d’occasions vendangées sans qu’il n’y est à en redire quoi que ce soit.
Les coéquipiers de Medhi Benatia, impérial pour la circonstance, n’ont dû aussi leur salut qu’à la clairvoyance du secteur défensif mené par son capitaine courage et la virtuosité du gardien de but qui ont supporté tout le poids du match. Mais faut dire aussi que la stratégie titubante mise en place par le coach national y était pour beaucoup dans la prestation fournie par la sélection marocaine.
Zaki a, effectivement, joué avec le feu en optant pour 4-4-2 et en titularisant témérairement deux bleus de service pour ainsi dire (Adnane Tighadouni et Fayçal Fajr) dans l’entre-jeu offensif aux côtés de celui défensif constitué d’Issam El Adoua et Abderrahim Achchakir d’où le charabia balbutié sur la pelouse du stade peu enjoué et aux gradins vides de Bata, à preuve ce premier changement à moins d’une demi-heure de Tighadouni. En manque d’inspiration, le coach national est passé à côté de la plaque et aurait pu hypothéquer tous les efforts entrepris jusque-là pour redorer le blason d’un football que l’on pense sortant de l’agonie.
Pour revenir au terrain, El Arabi, sur qui tous les espoirs étaient portés offensivement au vu de sa prestation époustouflante (un but et une passe décisive à Bamou) lors du match aller au Grand Stade d’Agadir, a péché par manque de constance. Il est resté effacé, trop souvent esseulé devant, pratiquement introuvable pour ses coéquipiers ou souvent en position de hors-jeu, comme s’il ne comptait que pour beurre dans le dispositif mis en place par Zaki. Ce dernier, qui avait tout à loisir de balayer une équipe à sa portée, n’a eu pour seul souci que de contrecarrer la Guinée Equatoriale laborieuse certes, mais brave et toute de bonne volonté au contraire des nôtres.
Mais en général et à titre de caresser dans le sens du poil, les Marocains ont été très timides offensivement. Au meilleur de leur rendement, ils ont attaqué uniquement à deux, voire trois par à-coups et surtout en vain car craignant les contres. D’ailleurs au regard de la possession du ballon, 70% pour la Guinée Equatoriale, 30% pour nous autres, on peut dire que l’on a galéré pour réussir l’exploit de se qualifier, seule et unique ambition du staff technique. Exploit car si l’on a pas été sorti par plus petit que soi, c’est qu’on le doit à la maladresse et la naïveté de notre vis-à-vis. In fine, si l’essentiel a été fait pour Zaki et compagnie, qui rejoignent les vingt nations à répartir en cinq groupes de quatre, énormément de travail se doit d’être fait cependant. Il ne faut pas se leurrer, ce n’est pas avec ce que la sélection et son staff nous ont sorti dimanche que l’on pourrait accrocher enfin un cinquième Mondial.