Autres articles
-
La neige au plus bas dans l'Himalaya
-
Où se cache la vie extraterrestre ?
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds
-
En Espagne, un village veut sauver ses oliviers face à l'essor du photovoltaïque
-
Le recyclage du plastique stagne à moins de 10% des volumes produits dans le monde
L’espérance de vie de la population mondiale pourrait être augmentée de près de cinq ans en combattant cinq facteurs de risque, assure l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La malnutrition infantile, les rapports sexuels non protégés, l’alcool, l’hypertension artérielle et le manque d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène sont responsables de près d’un quart des 60 millions de décès prématurés recensés dans le monde chaque année, indique l’agence onusienne.
Mais si la question des carences nutritionnelles des enfants reste cruciale dans les pays en développement, le surpoids et l’obésité posent déjà un problème encore plus important aux pays les plus riches. On recense désormais dans le monde plus de décès associés à l’excès de poids qu’à l’insuffisance pondérale.
Selon un rapport de l’OMS publié mardi, l’hypertension artérielle reste le premier facteur de risque évitable de mortalité dans le monde (à l’origine de 13% des décès), devant le tabagisme (9%), l’hyperglycémie (6%), la sédentarité (6%) et le surpoids ou l’obésité (5%).
Ces facteurs de risque qui favorisent notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète et les cancers, étaient traditionnellement observés dans les pays industrialisés. Mais près des trois quarts des décès dans les pays pauvres et en développement leur sont désormais imputables, disent les auteurs du rapport en évoquant une “mondialisation” de la santé. On assiste à un tournant en ce qui concerne les facteurs ayant une incidence sur la santé, notent-ils. “Les populations vieillissent grâce aux succès (enregistrés dans la lutte) contre les maladies infectieuses; dans le même temps, les habitudes (en termes) d’activité physique, d’alimentation, de consommation d’alcool et de tabac changent.”
Cette évolution a pour conséquence de faire peser une double menace sur la population des pays en voie de développement, qui sont toujours en butte à des difficultés liées à la pauvreté, la sous-nutrition, les rapports sexuels à risque et l’hygiène publique insuffisante.
La malnutrition infantile, les rapports sexuels non protégés, l’alcool, l’hypertension artérielle et le manque d’eau potable, d’assainissement et d’hygiène sont responsables de près d’un quart des 60 millions de décès prématurés recensés dans le monde chaque année, indique l’agence onusienne.
Mais si la question des carences nutritionnelles des enfants reste cruciale dans les pays en développement, le surpoids et l’obésité posent déjà un problème encore plus important aux pays les plus riches. On recense désormais dans le monde plus de décès associés à l’excès de poids qu’à l’insuffisance pondérale.
Selon un rapport de l’OMS publié mardi, l’hypertension artérielle reste le premier facteur de risque évitable de mortalité dans le monde (à l’origine de 13% des décès), devant le tabagisme (9%), l’hyperglycémie (6%), la sédentarité (6%) et le surpoids ou l’obésité (5%).
Ces facteurs de risque qui favorisent notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète et les cancers, étaient traditionnellement observés dans les pays industrialisés. Mais près des trois quarts des décès dans les pays pauvres et en développement leur sont désormais imputables, disent les auteurs du rapport en évoquant une “mondialisation” de la santé. On assiste à un tournant en ce qui concerne les facteurs ayant une incidence sur la santé, notent-ils. “Les populations vieillissent grâce aux succès (enregistrés dans la lutte) contre les maladies infectieuses; dans le même temps, les habitudes (en termes) d’activité physique, d’alimentation, de consommation d’alcool et de tabac changent.”
Cette évolution a pour conséquence de faire peser une double menace sur la population des pays en voie de développement, qui sont toujours en butte à des difficultés liées à la pauvreté, la sous-nutrition, les rapports sexuels à risque et l’hygiène publique insuffisante.