L’épopée de la Révolution du Roi et du Peuple


Jeudi 20 Août 2015

Le peuple marocain célèbre, ce jeudi, le 62ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, une épopée grandiose dans l'Histoire du Maroc, qui illustre les liens indéfectibles entre les Marocains et le Trône alaouite.
Cette célébration offre aussi l'occasion de renouveler le pacte entre le peuple et la monarchie et de transmettre aux jeunes générations la portée et les significations de cette page rayonnante de l'Histoire du pays qui témoigne de l'esprit de communion nationale au service de la lutte nationale pour la liberté de la patrie et le recouvrement de l'Indépendance.
Plus qu'une date anniversaire, le 20 août est une victoire qui renvoie aux événements de 1953 lorsque les autorités coloniales décidèrent de forcer le Père de la Nation, feu S.M Mohammed V, à l'exil aux côtés de la Famille Royale.
Ni les promesses, ni les menaces des autorités coloniales n'ont pu fléchir la volonté inébranlable de ce grand Roi qui, formant avec son peuple une véritable symbiose et une union sacrée de sentiments et de pensées, a préféré l'exil forcé à la soumission et à la capitulation. Les Marocains des années cinquante se souviennent encore de la conduite, sous escorte militaire, du Sultan Mohammed V jusqu'à l'aéroport de Rabat-Salé où un avion français devait le conduire vers l'exil.
En décrétant l'exil du Sultan, le colonisateur espérait éteindre la flamme de la résistance, mais c'était sans connaître les Marocains et leur attachement au glorieux Trône alaouite. Les manifestations, les actions de résistance et les protestations vont s'intensifier avec comme mot d'ordre le retour du Roi et de la Famille Royale et la proclamation de l'Indépendance.
Profondément peiné et indigné par cette décision cruelle et injuste, le peuple décida alors de mener des actions hautement symboliques: les fidèles ne se rendaient plus à la mosquée le vendredi pour ne pas entendre la prière dite au nom de l'usurpateur, les femmes n'achetaient plus d'habits et les gens ne fréquentaient plus les cafés et les cinémas.
L'action des forces coloniales a eu un effet inverse, suscitant une plus forte mobilisation du peuple marocain, qui s'est soulevé dans toutes les régions du pays pour défendre la grandeur du pays, protéger la souveraineté du Royaume et réclamer avec force le retour du symbole de l'unité de la Nation marocaine Feu S.M Mohammed V.
Les Marocains mêlèrent ainsi leur protestation à celle du Sultan dans une sorte de résistance commune. Une résistance pacifique mais impressionnante émanant de la Nation tout entière.
La ténacité et l'amour que portait Feu S.M Mohammed V à sa patrie ainsi que la résistance de tout un peuple ont fait plier la puissance coloniale qui, 27 mois après son expatriation, a libéré le Sultan qui a fait un retour triomphal dans son pays, apportant la bonne nouvelle de la fin du Protectorat et de l'avènement de l'Indépendance et de la liberté.
Cet événement constitue, sans aucun doute, une date inscrite en lettres d'or dans l'Histoire glorieuse du Maroc. Le peuple marocain a consenti des sacrifices immenses pour s'extirper du joug du colonialisme et donné la preuve de la parfaite symbiose qui l'unit au Trône.
Cette épopée, qui se transmet de génération en génération, met en avant les valeurs nobles de la défense et de l'amour de la Nation, du sens de sacrifice et de la foi en la victoire du peuple. Elle offre également l'opportunité de mettre en avant l'engagement de tout un peuple à prendre part au processus d'édification du Maroc moderne et prospère et à faire face à toutes les manœuvres visant à porter atteinte à ses causes sacrées.
L'Indépendance reconquise, le Maroc devait se reconstruire pour devenir un pays uni et fort.
Après le jihad pour la libération, il restait à accomplir le grand jihad: l'édification d'un Etat moderne, le développement de la Nation et le renforcement de la place du Maroc sur la scène internationale, en restant toujours le défenseur des grands mouvements d'émancipation du monde contemporain.
A la faveur d'une communion forte et pérenne entre le glorieux Trône alaouite et le peuple marocain et grâce à une vision Royale perspicace, le Maroc peut s'enorgueillir aujourd'hui des réalisations accomplies sur la voie du développement global. Fort de ses choix démocratiques et de ses acquis économiques, il dispose de tous les atouts pour poursuivre à pas de géant sa marche historique.
Plus qu'une date anniversaire, le 20 Août est une victoire qui renvoie aux événements de 1953 lorsque les autorités coloniales décidèrent de forcer le père de la Nation, Feu S.M Mohammed V, à l'exil aux côtés de la Famille Royale, souhaitant à travers cette initiative éteindre la flamme de la résistance, mais c'était sans connaître le Marocain et son attachement au glorieux Trône alaouite, souligne, à cette occasion, le Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération dans un document publié à cette occasion. Le peuple marocain a consenti des sacrifices inimaginables pour s'extirper du joug du colonialisme et donné la preuve de la parfaite symbiose qui l'unit au Trône pour défendre la dignité du pays et préserver son unité. Les Marocains, au Nord comme au Sud ou au Centre du pays, ne se sont jamais résignés à l'idée de se plier à l'autorité coloniale et, depuis le début de l'occupation du pays, n'ont fait qu'attendre que le moment se présente pour recouvrer la liberté et la dignité spoliées.
L'article passe en revue, dans ce contexte, les différents évènements phares ayant marqué la lutte du Maroc pour son Indépendance, notamment la bataille d'El-Hri en 1914, celles d'Anoual dans le Rif en 1921, de Boughafer (Ouarzazate) et de Jbel Baddou (Errachidia) en 1933.
Le Haut-commissariat s'est également attardé sur l'action politique et de résistance contre le Dahir berbère de 1930 qui voulait semer la discorde au sein du peuple marocain, les ressentiments racistes et les rivalités tribales, ainsi que sur les revendications réformistes formulées par le Mouvement national.
L'action nationale, poursuit la même source, a été couronnée par la présentation du Manifeste de l'Indépendance, le 11 janvier 1944, un document rédigé en parfaite coordination entre feu S.M Mohammed V et le Mouvement national qui illustre avec clarté les objectifs nationalistes et la forte détermination à faire aboutir le mouvement d'émancipation. La visite effectuée le 9 avril 1947 à Tanger par feu SM Mohammed V et son célèbre discours historique fixant les contours de la lutte pour l'indépendance n'avaient de quoi plaire aux autorités coloniales qui ont mobilisé toutes leurs ressources pour exercer des pressions sur le symbole de la résistance Marocaine en cherchant à l'isoler de son peuple et des dirigeants du mouvement de libération nationale.
Désemparées par la symbiose totale entre le peuple et le Trône et la position héroïque de Feu S.M Mohammed V, resté imperturbable face aux manœuvres, les autorités françaises se sont résolues à le contraindre à l'exil avec sa famille le 20 Août 1953, croyant ainsi avoir réussi à tuer dans l'œuf l'esprit national et le mouvement de résistance.
Mais les actions de la résistance ne vont que redoubler d'intensité, avec comme mot d'ordre et objectif suprême le retour du Roi légitime et de sa famille de l'exil et la proclamation de l'indépendance et la souveraineté du pays.
Les manifestations, les protestations et les actions de résistance vont se multiplier et s'étendre et l'élan du mouvement de la lutte nationale culminera avec le début des opérations de l'armée de libération dans le Nord du Maroc, le 1er octobre 1955.
Face à cette Révolution, l'administration coloniale s'est vue obligée de se plier à la volonté et à la détermination du peuple et du Trône et de renoncer à ses manœuvres, ce qui a permis le retour triomphal du Roi et de son illustre Famille le 16 novembre 1955.
Cette épopée, note la même source, fut suivie par l'Indépendance de certaines parties du territoire national, en l'occurrence la récupération de la région de Tarfaya en 1958 et de Sidi Ifni en 1969, le parachèvement de l'unité territoriale sous la conduite de Feu S.M Hassan II après l'organisation de la Marche Verte en 1975 et la récupération de la province de Oued Eddahab le 14 août 1979.


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