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Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Concernant ce volet, l’USFP critique l’absence d’une vision stratégique et unifiée ayant trait à la réforme du système éducatif marocain en plus de l’inefficacité des initiatives de réforme au cours des dernières années. Cela est dû selon le Parti de la Rose à l’échec de la mise en œuvre du projet de réforme.
L’un des problèmes dont souffre le système éducatif marocain est celui de l’abandon scolaire. En effet, de 100 élèves qui accèdent au primaire, seulement 13 d’entre eux réussissent à accéder au bac. Et selon les statistiques du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, l’échec de l’école marocaine coûte 9 milliards de dirhams : 3 milliards pour l’abandon scolaire et 6 autres pour les redoublements.
Et pour pallier les dysfonctionnements du système éducatif, l’USFP propose une vision stratégique intégrée liant d’une part l’éducation et la formation professionnelle et d’autre part l’éducation et la formation de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
En ce qui concerne l’éducation et la formation professionnelle, le programme électoral de l’USFP propose également 16 mesures concrètes, réalistes et réalisables pour l’amélioration du système éducatif marocain.
En voici ces mesures :
- L’élaboration d’une vision politique participative dans le domaine de l’éducation basée sur une large et véritable concertation avec les différents acteurs, les cadres de l’enseignement et les acteurs économiques et sociaux ;
- La mise en place d’une nouvelle culture gouvernementale dans la gestion du secteur de l’éducation et de la formation loin de toute tendance sectorielle dont l’effet s’avère limité et selon une approche globale intégrée de toutes les structures concernées ;
- La révision du cadre institutionnel de l’éducation et de la formation en vue de créer un pôle ministériel homogène pour superviser toutes les composantes du système d’éducation ;
- L’opérationnalisation effective du principe de la généralisation et de la gratuité de l’enseignement des enfants en plus de diversifier cet enseignement et améliorer sa qualité, et d’augmenter la moyenne générale du temps d’enseignement et l’élargir jusqu’au baccalauréat ;
- La réduction des disparités spatiales et sociales pour accéder aux services éducatifs en mettant en place une carte précise qui donne la priorité aux couches défavorisées et aux régions marginalisées ;
- L’élaboration et la mise en œuvre de grands programmes pour le soutien éducatif et social pour contrer l’abandon scolaire, et ce en satisfaisant les besoins des couches défavorisées ciblées aussi bien en matière de transport scolaire qu’au niveau des internats et des cantines scolaires ;
- Le renforcement de la dimension régionale en conformité avec les dispositions élargies y afférentes, tout en garantissant l’indépendance des institutions éducatives et en impliquant les communes et les institutions locales dans la gestion de l’école ;
- La mise en place d’un cadre référentiel comprenant une stratégie claire pour encadrer les processus de révision des méthodes et des programmes scolaires tout en s’orientant vers l’investissement rationnel des nouvelles technologies et des nouveaux médias ;
- L’adoption de nouvelles mesures pour diversifier l’enseignement secondaire et le rendre plus efficace en vue de satisfaire les demandes grandissantes des élèves d’une part, et d’être au diapason avec les exigences de la vie professionnelle et du marché du travail d’autre part ;
- La création d’un système rationnel des passages entre les niveaux de la formation professionnelle et l’enseignement secondaire et supérieur en vue de renforcer le rôle des institutions de formation professionnelle dans le système éducatif, et ce pour répondre aux besoins de l’économie marocaine ;
Le soutien du partenariat avec les acteurs économiques et financiers pour une plus grande ouverture du système éducatif sur son environnement économique, et l’implication du monde de la production quant à l’élaboration des programmes de la formation professionnelle et la définition des grandes lignes de la carte régionale concernant ce volet ;
- La réforme du système d’orientation dans l’éducation et la formation à travers l’amélioration des mécanismes d’orientation pour être à même de réaliser l’équilibre entre les branches d’enseignement en fonction des besoins de la société, et d’assurer une meilleure adéquation avec les exigences de l’environnement économique et social ;
- L’adoption d’une approche globale pour résoudre la problématique linguistique dans l’enseignement qui serait à même de consolider les acquis des deux langues nationales (arabe et amazigh), de renforcer leur présence, et en même temps de s’ouvrir sur les langues étrangères ;
- L’adoption des mesures administratives pratiques pour mobiliser les ressources humaines aussi bien sur le plan financier que moral, tout en révisant les règles juridiques et pédagogiques concernant les responsabilités et les missions du corps enseignant et de l’encadrement éducatif en vue de réaliser un enseignement de grande qualité ;
- L’octroi à l’élément humain ses droits surtout en ce qui concerne l’élévation de sa qualification à travers des programmes efficaces de formation de base et de la formation continue, tout en adoptant des critères dans la promotion et l’évaluation de la prestation éducative pour réhabiliter les métiers d’enseignement et de formation ;
- Donner une grande importance à la résolution des questions relatives à la qualité de l’enseignement surtout en ce qui concerne le manque au niveau de l’encadrement à travers des critères objectifs dans la sélection et dans le redéploiement du personnel enseignant dans le but de faire face aux deux phénomènes, à savoir le sureffectif des classes et le déficit en ressources humaines.