-
Réunion à New York du Présidium de l'IS
-
A l’opposé de leurs homologues en médecine, les étudiants en pharmacie lâchent du lest: La matraque comme argument du gouvernement
-
Abdelali Dakkina : Le Maroc, un leader régional en matière de réduction des polluants climatiques de courte durée de vie
-
La Papouasie-Nouvelle-Guinée réaffirme son soutien à la souveraineté du Maroc et au plan d’autonomie
-
Le Danemark considère le plan d’autonomie comme une contribution sérieuse et crédible
L'ex-président allemand, nommé en août par le nouveau secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, a eu, selon l’AFP, différents entretiens lundi, notamment avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, selon une source diplomatique informée. Il devait poursuivre ses entretiens hier mardi avant de partir ce mercredi matin pour la région de Tindouf, selon la même source.
Sa tournée prévue jusqu'au 25 octobre doit ensuite le conduire à Alger puis Nouakchott, selon un responsable communication aux Nations unies à New York.
La plus grande discrétion entoure cette première visite. Le programme précis de ses entretiens n'a pas été rendu public.
Après des années d'impasse, le nouveau secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait affirmé en avril vouloir impulser une nouvelle dynamique autour de cette question qui empoisonne les relations Alger-Rabat et entrave la coopération maghrébine.
Dans la foulée, le Conseil de sécurité avait adopté une résolution de soutien à une reprise des négociations et prolongé jusqu'à la fin avril 2018 le mandat des casques bleus de la MINURSO.
Horst Koehler a succédé comme émissaire à Christopher Ross, qui avait démissionné en mai après huit ans d'une mission marquée par des tensions avec le Maroc.
L'accusant de partialité, Rabat lui avait retiré sa confiance en 2012 avant de revenir sur sa décision.
La mission Horst Koehler intervient dans un contexte de questionnements sur les enjeux sécuritaires persistants dans la bande sahélo-saharienne, théâtre d'attaques jihadistes.
Rabat, qui a mené ces derniers mois une activité diplomatique intense sur le thème de la stabilité régionale, met régulièrement en avant la nécessité d'éviter toute forme de balkanisation et de renforcer la stabilité des Etats de la région afin qu’ils puissent mieux lutter contre le fléau terroriste à travers une coopération régionale revigorée.
Le dossier a été abordé lors des récentes visites à Rabat du Premier ministre russe Dimitri Medvedev et du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Ce dernier a réitéré la position de Paris favorable à la proposition d'autonomie marocaine.