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Alors que les discussions sur le climat sont dans l'impasse à la conférence de Copenhague, une étude parue jeudi dans la revue scientifique "Nature" montre que l'élévation du niveau des mers pourrait être un problème plus urgent que prévu.
Robert Kopp, un paléoclimatologue de l'Université de Princeton dans le New Jersey (côte est des Etats-Unis) et les membres de son équipe ont étudié l'élévation du niveau des mers intervenue lors de la plus récente période interglaciaire, il y a quelque 125.000 ans.A cette époque, l'Eémien, le climat sur terre, était plus chaud qu'aujourd'hui, avec des températures moyennes aux pôles supérieures de trois à cinq degrés à celles d'aujourd'hui. C'est peut-être ce qui nous attend à l'avenir si les prévisions des scientifiques sur le réchauffement climatique se réalisent.
La Terre a connu alternativement au cours des siècles passés des périodes de refroidissement et de réchauffement, en raison de modifications de l'inclinaison de l'axe de rotation de la planète, affectant son orbite et la quantité reçue de rayons solaires. Diverses études ont montré que l'augmentation des émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre depuis le début de la révolution industrielle ont accéléré ce phénomène naturel.
Durant cette période de l'Eémien, le niveau des mers, selon les travaux de Robert Kopp et son équipe, dépassait les niveaux actuels de 6,6m à 9,4m. Ces estimations ont été réalisées en étudiant des coraux fossiles et des sédiments dans une cinquantaine de sites marins sur la planète. De précédentes études faisaient état de chiffres moins élevés, entre quatre et six mètres.
Si la température actuelle sur Terre se réchauffe et atteint aux pôles les valeurs enregistrées il y a 125.000 ans, les calottes glaciaires du Groenland (nord) et de l'Antarctique (sud), "courent le risque d'une désintégration à grande échelle", explique Michael Oppenheimer, un des auteurs de l'étude. Il n'est cependant pas possible aujourd'hui de prédire combien de temps le phénomène mettra à se produire, s'il se produit effectivement, note-t-il.
Richard Alley, un chercheur de l'Université de Pennsylvanie (est) qui n'a pas participé à cette étude, a salué des travaux "impressionnants". Les scientifiques, a-t-il ajouté, ne peuvent pas encore savoir ce qui arrivera exactement aux calottes glaciaires. Mais ces travaux confirment "qu'elles sont vulnérables au réchauffement, et qu'il ne faut pas beaucoup de degrés (de variation) pour modifier réellement leur taille".
Robert Kopp, un paléoclimatologue de l'Université de Princeton dans le New Jersey (côte est des Etats-Unis) et les membres de son équipe ont étudié l'élévation du niveau des mers intervenue lors de la plus récente période interglaciaire, il y a quelque 125.000 ans.A cette époque, l'Eémien, le climat sur terre, était plus chaud qu'aujourd'hui, avec des températures moyennes aux pôles supérieures de trois à cinq degrés à celles d'aujourd'hui. C'est peut-être ce qui nous attend à l'avenir si les prévisions des scientifiques sur le réchauffement climatique se réalisent.
La Terre a connu alternativement au cours des siècles passés des périodes de refroidissement et de réchauffement, en raison de modifications de l'inclinaison de l'axe de rotation de la planète, affectant son orbite et la quantité reçue de rayons solaires. Diverses études ont montré que l'augmentation des émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre depuis le début de la révolution industrielle ont accéléré ce phénomène naturel.
Durant cette période de l'Eémien, le niveau des mers, selon les travaux de Robert Kopp et son équipe, dépassait les niveaux actuels de 6,6m à 9,4m. Ces estimations ont été réalisées en étudiant des coraux fossiles et des sédiments dans une cinquantaine de sites marins sur la planète. De précédentes études faisaient état de chiffres moins élevés, entre quatre et six mètres.
Si la température actuelle sur Terre se réchauffe et atteint aux pôles les valeurs enregistrées il y a 125.000 ans, les calottes glaciaires du Groenland (nord) et de l'Antarctique (sud), "courent le risque d'une désintégration à grande échelle", explique Michael Oppenheimer, un des auteurs de l'étude. Il n'est cependant pas possible aujourd'hui de prédire combien de temps le phénomène mettra à se produire, s'il se produit effectivement, note-t-il.
Richard Alley, un chercheur de l'Université de Pennsylvanie (est) qui n'a pas participé à cette étude, a salué des travaux "impressionnants". Les scientifiques, a-t-il ajouté, ne peuvent pas encore savoir ce qui arrivera exactement aux calottes glaciaires. Mais ces travaux confirment "qu'elles sont vulnérables au réchauffement, et qu'il ne faut pas beaucoup de degrés (de variation) pour modifier réellement leur taille".