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“Je suis établi au Maroc et j’écris sur le pays parce que je l’admire. J’ai une profonde admiration pour ses valeurs, ses traditions et son patrimoine oral”, a-t-il déclaré, à l’occasion du lancement lundi à Sao Paulo, de l’édition en langue portugaise de son ouvrage “Dans les nuits arabes : une caravane d’histoires”.
“J’ai écrit seize livres, dont deux consacrés au Maroc. “La Maison du Calife” (2006) qui a été traduit en quarante langues et “Dans les nuits arabes: une caravane d’histoires” (2008), traduit jusqu’ici en trente langues”, a-t-il indiqué.
Dans ce dernier ouvrage de 393 pages et dont l’édition portugaise avait déjà été présentée à Brasilia et à Rio de Janeiro, l’auteur entreprend un voyage résolu à travers les régions du Royaume, découvrant l’hospitalité de son peuple et recueillant une multitude de contes qui enrichissent son patrimoine oral. Au Maroc, les gens font de la famille le noyau de la société, ce qui est difficile à trouver ailleurs, a-t-il noté, rappelant qu’il a découvert le pays dans les années soixante-dix, lorsqu’il avait accompagné son père, le soufi Idris Shah, dans ses voyages notamment à Fès, Meknès, Marrakech, Guelmim et Chefchaouen. En 2004, Tahir Shah a quitté Londres pour s’installer avec sa famille à Casablanca, précisément à “La Maison du Calife”, qui sera le titre de son premier livre sur le Maroc, cherchant à comprendre profondément la terre qu’il a choisie pour vivre.
Ce n’est pas le fait du hasard, dit l’auteur, qui affirme suivre les traces de son grand-père, Sidar Ikbal Ali Shah, médecin, diplomate, professeur de philosophie et auteur d’une soixantaine de livres, qui a passé les dernières années de sa vie à Tanger.