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Lors de cette projection, les problèmes ne sont pas uniquement intrinsèques. L’on n’abordera du coup ni cette magnifique musique incompatible avec le film, ni cette monotonie rythmique point attirante, ni faux casting, ni encore moins ce manque flagrant de force dramatique. L’on se contentera uniquement de ces faits extra-filmiques. Ce n’est pas la première fois que Tanger en est témoin. Il y a juste quelques années, elle a même vu la projection d’un film qui n’a jamais pris fin ! Heureusement que le ridicule ne tue pas !
Revenons aux faits : Le réalisateur, un certain Mohamed Lyounsi, en est bien le héros de son «film», “L’écharpe rouge”. Il avait, en effet, commencé le bal bien avant l’arrivée du festival. Il a déjà fait parler de lui, en ne payant pas les cachets d’au moins deux comédiens de premiers rôles. Des différends qui se sont transformés en litiges devant la justice. Noura Koraichi, premier rôle féminin, et Farid Regragui, l’un des premiers rôles bien assurés dans le film, ont déjà déposé les chèques en leur possession et qui se sont avérés sans provision. Mohamed Lyounsi est bel et bien le représentant juridique de la société Medina production, émettrice de ce document financier.
Suite logique, selon le réalisateur, aucun des deux comédiens ne se voit invité à la fête. Noura Koraichi, interprète principale du film, en pâtira certainement. La jeune actrice qui est à son premier grand rôle, se voit ainsi exclue de cette importante occasion. Bien que le CCM impose l’invitation des deux premiers rôles masculin et féminin, Lyounsi semble dire : “C’est moi le chef et c’est moi qui décide”!
Seulement Farid Regragui était bien là dans la salle, sur invitation du CCM ! Mais, il ne va jamais être appelé à monter sur scène. Pis, son nom ne figure pas sur l’affiche, et viendra en dernier dans le générique, tyrannie du réalisateur oblige ! Heureusement qu’un acteur comme Farid Regragui n’en a point besoin. Enfin, il doit bien y avoir des lois qui régissent pareilles gesticulations !