-
Le FMI prévoit une croissance économique de 3,5% en 2025 et 3,9% en 2026 dans la région MENA
-
Les perspectives de la coopération dans le domaine de la pêche au centre d’entretiens maroco-omanais
-
Port de Tan-Tan : Chute de 45% des débarquements de la pêche côtière et artisanale en 2024
-
Création d'un groupe de travail Maroc-Allemagne sur l'alimentation et l'agriculture
-
Le dirham s'apprécie de 0,1% face à l'euro
L’accroissement des importations de biens et services est imputable davantage à l’augmentation des importations de biens (FAB) (+32,9 milliards de DH), notamment de biens d’équipement, de produits finis de consommation et de produits alimentaires, qu’à celle des dépenses de services (+5,9 milliards de DH).
La hausse des exportations provient, quant à elle, de la progression des recettes de services (+6,6 milliards de DH), notamment les recettes voyages (+2,1 milliards de DH) et des exportations de marchandises (+2,9 milliards de DH), particulièrement les exportations du secteur automobile.
Pour les recettes MRE, celles-ci se sont inscrites en hausse de 3,4% ou +2 milliards de DH : 62,2 milliards de DH contre 60,2 milliards de DH au titre de l’année 2015.
Enfin, le flux des IDE s’est inscrit en recul de 28,2% ou -9 milliards de DH. Ce résultat s’explique par la baisse des recettes de 6,9 milliards de DH conjuguée à l’accroissement des dépenses de 2,1 milliards de DH.
Pour la troisième année consécutive, le secteur automobile a donc été le premier secteur exportateur du Maroc. Cette dynamique provient de la progression des ventes du segment «construction» qui atteint 316.712 voitures exportées en 2016 contre 258.742 à fin décembre 2015. La part du secteur dans le total des exportations atteint 24,4% contre 22,4% un an auparavant et 20% en 2014.
S’agissant des échanges de services, poursuit la même source, les exportations ont progressé de 6,6 milliards de DH (150 milliards de DH contre 143,3 milliards de DH). Ce qui constitue une progression plus importante que celle des importations (+5,9 milliards de DH : 83,2 milliards de DH contre 77,3 milliards de DH).
Ainsi, la balance commerciale au titre des services a fait ressortir un excédent en amélioration de +0,7 milliards de DH : +66,8 milliards de DH contre +66 milliards de DH en 2015.
Les recettes voyages ont, pour leur part, atteint un niveau record de 63,2 milliards de DH au lieu de 61,2 milliards de DH un an auparavant, soit une hausse de 3,4% ou +2,1 milliards de DH.
De même, les dépenses voyages ont enregistré une hausse de 4,1% ou +0,6Md DH : 14,3 milliards de DH au lieu de 13,7 milliards de DH un an auparavant.
Ainsi, la balance voyages a-t-elle laissé apparaître un excédent de 49 milliards de DH contre 47,5 milliards de DH en 2015, en hausse de 3,2% ou +1,5Md DH.
Quant aux envois de fonds effectués par les Marocains résidant à l’étranger (MRE), ils se sont élevés au niveau record de 62,2 milliards de DH en 2016 contre 60,2 milliards de DH en 2015, en progression de 3,4% ou +2 milliards de DH.
Le flux des investissements directs marocains à l’étranger a, pour sa part, porté sur une valeur de 6,3 milliards de DH contre 6,4 milliards de DH un an auparavant, soit une légère baisse de 1,4%.
Cette baisse provient du recul des cessions d'investissements directs marocains à l'étranger (-0,1 milliard de DH) conjugué à la baisse des dépenses des investissements directs marocains réalisés à l'étranger (-0,2 milliard de DH).
Pour leur part, les recettes au titre des investissements directs étrangers (IDE) au Maroc, se sont établies à 33,1 milliards de DH au lieu de 39,9 milliards de DH en 2015, soit -17,2% ou -6,9 milliards de DH.
Quant aux dépenses, elles ont augmenté à 10,2 milliards de DH au lieu de 8,1 milliards de DH un an auparavant.
A fin décembre 2016, les remboursements de prêts apparentés et d’avances en comptes courants d’associés ont ainsi représenté 46,9% des cessions d’investissements directs étrangers au Maroc et le flux des IDE a reculé à 22,8 milliards de DH contre 31,8 milliards de DH à fin décembre 2015, soit -28,2% ou -9 milliards de DH, conclut l’Office des changes.