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Ainsi pour les petits taxis, le montant de départ (forfait) passe à 2,00 DH au lieu de 1,70 et la course minimale à 7,50 DH contre 7 DH auparavant. Par ailleurs, le montant de la chute du compteur reste inchangé puisqu’on compte toujours 0,20 DH pour les 80 mètres.
Concernant les grands taxis interurbains, les dernières concertations avec les différents intervenants dans le secteur du transport par taxi ont débouché sur un tarif de 4,50 DH au lieu de 4,00 DH pour les trajets de 0 à 5 km, de 5 DH pour les trajets de 5 à 10 km et de 6,50 au lieu de 6 DH pour les trajets de 10 à 20 km.
S’agissant des courses à destination de l’Aéroport Mohammed V, la même source indique qu’elles seront augmentées de 20 DH et le trajet vers cette destination coûte désormais 250 DH au lieu de 230 DH auparavant.
Selon ledit communiqué de la wilaya, cette hausse est bien entendu due aux dernières hausses du prix des carburants édictées par le gouvernement Benkirane qui ne cesse de marteler, à qui veut l’entendre, qu’il n’y aura pas de répercussions sur le pouvoir d’achat des citoyens.
Pour Moustafa Chaaouan, secrétaire général du Syndicat marocain des professionnels des transports, les nouveaux tarifs sont logiques et n’ont pas été pris au hasard. « La décision a été mûrement réfléchie après une large concertation entre les syndicats les plus représentatifs et les responsables de la wilaya. Les pourparlers ont été basés sur des chiffres et des rapports prenant en compte plusieurs paramètres comme le nombre des passagers, les parcours traversés ou l’état mécanique des véhicules. C’est la première fois qu’une telle discussion du genre s’est engagée », nous a-t-il précisé.
Selon lui, l’objectif a été d’instaurer de nouveaux tarifs sans impacter pour autant les bourses des ménages. « Tout le monde a veillé à ce que les nouveaux tarifs ne soient pas exagérés vu la sensibilité de la question. C’est pourquoi dès le début, on s’est fixé pour objectif d’atteindre 14% de hausse conformément aux hausses des prix pratiqués dans les stations-services. Certains syndicats ont demandé plus mais les consignes du ministère de l’Intérieur ont été claires : il ne faut pas dépasser les 14%. Ainsi, le pouvoir d’achat du citoyen ne sera pas fortement impacté », nous a-t-il confié.
Des propos qui ne semblent pas du goût de plusieurs Casablancais qui jugent cette augmentation de 0,50 DH d’excessive, notamment pour les personnes qui avaient déjà du mal à supporter les anciens tarifs. « Il faut dire que ni les chauffeurs de taxis ni les autorités locales n’ont pris en considération notre mal à joindre les deux bouts de chaque mois. Une hausse de 50 centimes doit nous coûter encore 1 DH de plus par jour si on fait un seul aller-retour et 2 DH pour les personnes qui font le double, soit environ 52 DH par mois", nous a confié en colère un Casablancais. Même jugement de la part de ce père de famille qui pense qu’à cause de cette nouvelle augmentation, il sera obligé de réduire le nombre de ses déplacements. «Quand on gagne moins du SMIG, on doit serrer encore la ceinture », a-t-il lancé avec regret.