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Publié aux éditions Edilivre, le tome2 de cette étude est sorti en France en double format papier et numérique. Constituée de 146 pages, la version papier de cet ouvrage comporte, en sus, une ébauche sur la transcendance en art étayée par une série de tableaux réalisés récemment par l’auteur.
Cette monographie s’avère intéressante dans ce sens qu’elle édifie le lecteur sur l’œuvre des trois derniers lauréats de ce concours (de 2008 à 2010). En effet, l’étude s’intéresse au travail du cinéaste chinois Zhang Yimou qui a supervisé le show inaugural des J.O. de Pékin, au talent du caricaturiste marocain Larbi Sebbane et jette une lumière sur le travail du scénariste et dessinateur de bandes dessinées Claude Dérib.
«Les trois lauréats que l’on va présenter dans cet ouvrage ne sont pas des accros du ready-made. Ils ont longtemps bossé et sué avant d’acquérir la célébrité et la notoriété qu’ils méritent. Zhang Yimou a même été contraint de sacrifier un pan de sa jeunesse, dans les travaux manuels qu’il n’avait pas désirés, avant d’entrevoir tardivement et non sans amertume, l’autre bout du tunnel», écrit l’auteur qui manie la plume comme un pinceau. Avant de préciser que «Les Bouzghiba-Awards sont d’une grande itinérance. Leur dynamisme réside dans leur extrême mobilité. Ils voyagent beaucoup, contrairement aux prix lucratifs casaniers, avachis et alourdis par le poids des ans et puis par les monnaies de sponsorisation qu’on distribue aux gagnants et aux membres de jury».
Il convient de rappeler que dans sa première monographie, relative au Prix international de l’humour (2008), l’artiste avait braqué les projecteurs sur les œuvres des trois premiers lauréats de ce prix culturel. Cette première étude avait alors permis de mieux comprendre le travail des trois lauréats.
Artiste singulier, Razak a plusieurs cordes à son arc. Il manie aussi bien la plume que les pinceaux, en plus d’officier au cinéma en tant que critique. D’ailleurs, ses critiques cinématographiques et ses chroniques alimentent les pages culturelles des journaux francophones. «De scène et d’écran», «À voix nue», «Point de mire» et «Ciné-répliques à méditer» comptent parmi les rubriques les plus lues de cet artiste touche-à-touche, curieux et très éveillé.
Razak est l’auteur de nombreux ouvrages publiés ou en phase de l’être dont «L’Homme sans ombre» (paru dans le journal Libération, 1991), «Au-delà de l’Artifex, je dis» (Le Canada, 1995), «Le cinéma indien entre Nirvana et Navarasas» (Kénitra, 2011), «Al Hait» (Le muret, pièce de théâtre), «Le Vidéographe justicier» (récit de science-fiction), «Boumanjel le gaucher» (roman) et «Présence des sens et de l’esprit» (recueil de nouvelles).
Il a aussi signé un texte en prose sous l’intitulé «Fable écologique», écrit un essai («Mère Gé face aux tribulations de Père Dé») et un roman («Zona») dont le processus éditorial touche à sa fin. Ce livre devait très prochainement être dans les rayons.
Précisions que la version numérique de cet ouvrage, classé dans la rubrique «Sciences humaines» de la «Collection universitaire», est disponible en cliquant sur edilivre.com/bouzghiba-awards-les-vertus-d-un-prix-transculturel-razak.html