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Lors d’une rencontre jeudi soir avec les étudiants de l’ISCAE à Casablanca, Mehdi Qotbi a mis en avant le rôle fondamental de la culture dans tous ses états dans le rapprochement des peuples du monde et l’évitement du choc des civilisations, plaidant en conséquence pour une réelle promotion des productions artistiques.
Tout en faisant remarquer aux étudiants que leur instruction ne se limite point à l’enseignement académique mais englobe aussi une dimension culturelle, il a souligné que l’art permet de former la vue et l’esprit et d’élever l’âme et la foi et représente aussi un formidable levier pour le développement du pays.
Pour cet artiste-peintre qui préside la Fondation nationale des musées, l’art représente dans la vie professionnelle d’un cadre ou dirigeant une immense source d’inspiration, d’apaisement et de créativité dans l’univers impitoyable de l’entreprise.
Revenant, par ailleurs, sur son histoire avec la peinture, Mehdi Qotbi, peintre connu et reconnu au-delà des frontières, a confié que cette passion est le fruit d’un pur hasard.
Né en 1951 à Rabat, Mehdi Qotbi entre au lycée militaire de Kénitra. Dans un club de scouts appelé les Tigres, il dessine sur un mur un tigre dont la puissance étonne les spectateurs, alors qu’il n’avait jamais dessiné, ni peint. C’est le point de départ. Il quitte le lycée et sa famille, exerce différents métiers. Il est admis à l’Ecole des Beaux-Arts de Rabat où il étudie de 1967 à 1968. En 1969, sa rencontre avec le peintre Jilali Gharbaoui est décisive : elle lui dicte la voie vers l’art.
Il obtient en 1972 le diplôme de l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse. C’est à ce moment-là qu’il décide de changer son prénom. L’aventure parisienne débute ensuite pour l’amener à enseigner dès 1973.
A partir du milieu des années 70, l’artiste Mehdi Qotbi est lancé.