-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les deux raids ont été menés par des hélicoptères qui ont jeté des barils d'explosifs sur cette ville du nord-est de la province d'Alep.
Dimanche, la frappe a visé un marché d'Al-Bab faisant sept morts, a précisé l'ONG qui bénéficie d'un large réseau de militants à travers le pays. Mais, a-t-elle souligné, le bilan pourrait s'avérer plus lourd car des dizaines de blessés sont dans un état grave.
Le raid de samedi a causé la mort, selon un dernier bilan, de 26 personnes, dont sept femmes, quatre enfants et trois insurgés car les charges avaient explosé près du siège d'une organisation rebelle. Le régime syrien, en guerre contre les rebelles depuis près de trois ans, est régulièrement accusé par l'opposition, les gouvernements étrangers et les organisations des droits de l'Homme de lâcher des barils d'explosifs sur des objectifs civils. Le département d'Etat américain a décrit ces armes comme des "bombes incendiaires qui contiennent du matériel inflammable, qui peut être comparé au napalm".
Par ailleurs, un obus est tombé dimanche matin sur l'école française de Damas, alors que la classe avait commencé, causant des dégâts matériels mais pas de victimes, a affirmé à l'AFP un responsable de l'accueil Bachir Oneiz.
"Un obus est tombé vers 09H00 locales (07H00 GMT) sur la cheminée d'une classe. Personne n'a été blessé mais des vitres ont été brisées et des murs fissurés", a indiqué ce responsable à l'AFP.
"L'obus est tombé sur la classe de 12e. Il y avait quinze enfants âgés de cinq ans. C'est un miracle, personne n'a été touché, ni élèves, ni professeurs, ni employés", a expliqué l'infirmière de l'école, Aline Farah.
"A l'annonce de l'explosion, les parents sont venus chercher leurs enfants", a-t-elle ajouté.
L'école Charles de Gaulle de Damas est située à Mazzé, un quartier huppé dans l'ouest de la capitale. Elle compte 220 élèves, syriens pour la très grande majorité contre 900 avant le soulèvement contre le régime en mars 2011.
A l'exception de bourses accordées à 40 Franco-syriens, la France a en effet coupé ses aides concomitamment à la fermeture de son ambassade en mars 2012 pour afficher son opposition au président Bachar al-Assad dont elle réclame le départ.
De fait, ce sont les frais de scolarité des parents et maintenant les réserves financières de l'école qui font survivre l'établissement.
Depuis des mois, des obus de mortier tombent sur différents quartiers de la capitale. Le régime de Damas accuse les rebelles de les tirer.