L’armée pilonne les villes rebelles : Démission du chef du Conseil national syrien


AFP
Vendredi 25 Mai 2012

Burhan Ghalioun, président du Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l'opposition, a présenté sa démission qui a été acceptée par le bureau du CNS qui demande toutefois au président en exercice de poursuivre sa tâche jusqu'à l'élection d'un nouveau président lors d'une réunion prévue les 9 et 10 juin, selon un communiqué du CNS publié à Beyrouth dans la nuit de mercredi à jeudi.
Suite "au refus du régime syrien de répondre au plan Annan et la poursuite des bombardements et des tueries, le Conseil considère que ce refus est une tentative délibérée de faire échouer le plan" et appelle "la communauté internationale à agir d'urgence pour adopter un nouveau mécanisme, par le biais du Conseil de sécurité, afin de contraindre le régime syrien à mettre fin à ses crimes", ajoute le texte adopté à l'issue d'une réunion de deux jours à Istanbul.
Réélu à la mi-mai à la tête du CNS, Burhan Ghalioun avait déjà menacé de démissionner de cette organisation à la suite de critiques à son encontre et de divisions apparues au sein du CNS.
Les détracteurs du CNS lui reprochent essentiellement la grande influence des Frères musulmans en son sein et son manque de coordination avec les militants sur le terrain.
Partisan d'une gauche nationaliste arabe, adoubé par la confrérie, M. Ghalioun avait émergé comme la personnalité capable de rassembler au sein d'un conseil composé de multiples tendances (islamistes, nationalistes, libéraux). Bien que contesté, il a été reconduit à plusieurs reprises faute de consensus en faveur d'un autre opposant, bien que le règlement du CNS impose une présidence tournante tous les trois mois.
Par ailleurs, l'armée syrienne a bombardé mercredi les villes de Rastane et d'Idleb, défendues farouchement par les rebelles, malgré le déploiement des observateurs de l'ONU jusqu'à présent incapables de stopper l'engrenage de la violence.
Le régime de Bachar al-Assad a dans le même temps admis le poids des sanctions imposées par les Etats-Unis et l'Union européenne face à la poursuite de la répression de la contestation, un ministre faisant état de près de 4 milliards de dollars de pertes pour le secteur pétrolier.


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