-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Cet "argent fantôme" visait à asseoir l'influence des services de renseignement américains, mais il a surtout alimenté la corruption et les chefs de guerre locaux, liés pour certains au trafic de drogue, voire aux talibans, minant la stratégie de retrait d'Afghanistan décidée à Washington, ajoute le journal en citant des sources officielles américaines.
"Les Etats-Unis ont été la plus grande source de corruption en Afghanistan", a dit un responsable américain au NYT.
La CIA n'a pas souhaité commenter cet article, tandis que le Département d'Etat n'a pas immédiatement réagi.
"Nous appelions cela 'l'argent fantôme'", a confié au journal Khalil Roman, directeur de cabinet d'Hamid Karzaï de 2002 à 2005. "Il arrivait en secret, et il repartait en secret."
La CIA a procédé à de tels versements chaque mois pendant une décennie, écrit le NYT. Rien n'indique que le président afghan en a bénéficié personnellement, ont dit au journal des officiels afghans, selon lesquels l'argent était remis à son Conseil de sécurité nationale.