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Cette année encore, elles devaient venir de toutes les villes du Maroc pour présenter leurs talents, défier d’autres groupes candidats et espérer séduire le public ainsi que convaincre le jury d’un rendez-vous qui décidément porte bien son nom : Tremplin.
«Pour le moment, nous en sommes qu’à l’appel à candidature. Cela dit, tout est fait pour que les choses avancent comme il se doit, notamment au niveau de l’organisation et de la programmation. On travaille à rendre cette édition aussi intéressante que les précédentes avec en prime une nouvelle idée », a confié à Libé Hicham Bahou de l’EAC L’Boulvart, Association organisatrice de cette compétition consacrée aux jeunes formations musicales marocaines.
Comme chaque année, un appel à candidature a été lancé à l’endroit de tous les jeunes groupes évoluant dans l’une des catégories suivantes : rap/hip-hop, rock/metal et fusion. Ces candidats devront rendre un dossier complet « accompagné d’une maquette audio ainsi que d’une vidéo pour permettre au jury de présélection de juger de la pertinence et de la qualité des demandes », précise-t-on du côté des promoteurs du concours.
Si Tremplin L’Boulevard offre aux groupes participants une formidable occasion d’être révélés au grand public et aux médias, « concourir sur la scène Tremplin leur donne aussi l’occasion de se confronter aux conditions professionnelles du live et de rencontrer les professionnels de la musiques, artistes, programmateurs ou producteurs », précisent les organisateurs.
S’il est vrai que Casablanca et Rabat s’imposent nettement dans cette compétition, cela ne veut pas pour autant dire que les groupes venant desdites villes travaillent dans de meilleures conditions. Pour Hicham Bahou, «ils connaissent les mêmes problèmes que leurs collègues d’autres cités. Par exemple à Casablanca, les formations manquent sérieusement de lieux de travail. Il y a des groupes et un public mais pas d’endroit où travailler. Autrement dit, les artistes ne pratiquent pas, ils attendent qu’un festival les programme pour jouer. C’est dommage ! ».
Quoi qu’il en soit et quelle que soit la ville d’où ils viennent, « nous écoutons tous les groupes », rassure Hicham B. Ce dernier invite toutefois les autorités de la ville, la région du Grand Casablanca et le ministère de la Culture à se pencher sur cette situation qui pénalise les artistes.
Pour bien comprendre l’immense travail qui attend le jury, il faut savoir qu’environ 150 maquettes représentant différents styles et provenant des quatre coins du Maroc sont examinées, chaque année, pour en sélectionner les meilleures.
Signalons que la précédente édition, tenue du 13 au 15 mai 2010, à la Fabrique culturelle des abattoirs de Casablanca, avait récompensé six jeunes groupes dans trois catégories. S’étaient ainsi distingués dans la catégorie «hip-hop » : les groupes casablancais Bow Kow et Proof Killah qui avaient reçu respectivement le 1er et 2ème Prix.
Dans la catégorie « rock/metal », le 1er et le second prix revenaient respectivement aux groupes Noisea d’Azemmour et Hinder Minds de Casablanca. La troisième catégorie, «fusion » avait récompensé le groupe Tal’Fin (Casablanca) et Thwiza Band de la ville d’Alhoceima.
Rappelons à toute fin utile que le dernier délai de remise des dossiers pour la prochaine compétition est fixé au mercredi 29 février 2012. Alors candidats, saisissez votre chance, le public meurt d’envie de vous découvrir !