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Le cinéma d’animation japonais ne sera pas en reste, puisqu’après avoir ouvert le Festival en 2006, le réalisateur nippon Isao Takahata, véritable maître du cinéma d’animation japonais, sera de retour à Meknès pour livrer au public, en ouverture du FICAM 2015 et en avant-première marocaine son dernier chef-d’œuvre «Le Conte de la princesse Kaguya».
«Année après année, le FICAM tente de dessiner les contours singuliers et pluriels du cinéma d’animation mondial. Avec la même ambition, cette quatorzième édition nous fera vivre et découvrir un foisonnement de créativité issu de tous les continents» précisent les organisateurs dans un édito coécrit par Mardochée Devico, président de la Fondation Aïcha et Alain Millot, directeur de l’Institut français de Meknès.
« Du Japon au Brésil, du Burkina Faso au Liban, ou de l’Egypte à l’Allemagne, le Maroc et la France seront, à travers la Fondation Aïcha et l’Institut français, un trait d’union culturel», ajoute-t-on de même source.
Par ailleurs, le FICAM affirme, cette année encore, sa dimension arabe et africaine. Il accueillera ainsi le réalisateur égyptien Ahmed Nour et la productrice marocaine Layla Triqui qui présenteront «Moug», un documentaire sur les premières étincelles de la révolution égyptienne dans la ville de Suez. Le Festival accueillera également Taieb Jellouli, réalisateur de cinéma d’animation tunisien qui dévoilera, pour sa part, à Meknès les premières images de son long-métrage en cours de production, adapté des contes des Mille et une nuits, «Kenza et la robe de lumière». Le réalisateur et auteur de bande-dessinée ivoirien Abel Kouamé est également un invité du Festival. Il viendra pour dévoiler son dernier long-métrage «Soundiata Keita, le réveil du lion» à Meknès et dans tout le réseau des Instituts français du Maroc.
D’autre part, le Festival continue à accompagner l’émergence de la création marocaine du cinéma d’animation en abritant les deux prestigieuses compétitions internationales au Maroc et en Afrique dédiées au court et au long métrages d’animation avec un jury professionnel et deux jurys juniors composés de lycéens de Meknès.
Ainsi le Grand Prix Aïcha de l’animation représente un véritable soutien à la création marocaine en révèlant chaque année de jeunes artistes marocains et en constituant un tremplin vers la professionnalisation. Jihad Eliassa, lauréat de la 8ème édition, aura ainsi le privilège d’ouvrir la 14ème édition du FICAM avec son court-métrage d’animation «Zroods». Son film a, en effet, bénéficié d’un soutien à hauteur de 50.000 DH, d’une résidence artistique à l’Abbaye de Fontevraud en France, partenaire du Festival, et d’une bourse de création de l’Institut français du Maroc.
Fort du succès de la 1ère édition de la Compétition internationale du meilleur long-métrage d’animation décernée par un jury junior, l’édition 2015 verra donc la reconduction de cette démarche qui sera également élargie à la compétition internationale de courts-métrages. Les élèves de l’option Cinéma du Lycée Paul Valéry et les élèves de la Section internationale du Lycée Qualifiant Moulay Ismail se prendront ainsi au jeu. «Cette année encore, le FICAM est une réponse aux attentes de la jeunesse marocaine, curieuse de cinématographies reflétant des expressions artistiques et graphiques multiples», nous explique Mohamed Beyoud, directeur artistique du Festival. « Le volet de médiation du Festival à destination des scolaires encourage les enfants à débattre, dès le plus jeune âge, et à acquérir une culture cinéphile. Nos deux jurys junior découvriront ainsi les coulisses des compétitions de courts et de longs-métrages en partageant le visionnage et le choix du palmarès», précise-t-il.