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Baptisés Otavia, ces fossiles viennent corroborer l’hypothèse de «l’horloge moléculaire». Comme l’explique le site Canoe, cette méthode est utilisée par certains généticiens pour calculer l’âge d’une espèce en comparant les variations de son ADN avec celles d’espèces voisines. Le professeur Tony Prave, co-auteur de l’étude, appuie cette théorie:
«Ce qui est plutôt satisfaisant, (…) c'est que ça coïncide très bien avec ce que prédisent les généticiens sur la date d'apparition des premières formes de vie multicellulaire.»
«Les fossiles sont de petite taille, de la taille d'un grain de sable, et nous en avons trouvé plusieurs centaines», explique Tony Prave. Selon le National Geographic, les chercheurs pensent qu’Otavia aurait vécu dans des eaux calmes, des lagunes et des eaux peu profondes. De minuscules pores incrustés dans son corps lui auraient permis de se nourrir en absorbant la nourriture directement dans ses cellules.
Les scientifiques estiment que cette éponge aurait traversé l’ère de la «Terre boule de neige», où la planète était entièrement recouverte de glace. De nombreux fossiles sont datés entre 750 et 550 millions d’années. Tony Prave a également affirmé:
«Les plus anciens et les plus jeunes fossiles ont tous la même forme, avec de grandes ouvertures menant de l'extérieur.»
Ceci impliquerait que cette espèce aurait peu évolué durant ses 200 millions d’années d’existence mais pour le scientifique, cet aspect montre «qu’Otavia était faite pour durer». Il a également expliqué à l’AFP que: «Si vous prenez l'arbre généalogique, que vous le remontez jusqu'à ce que l'on appelle le groupe souche, l'ancêtre de tous les animaux, alors oui, ce serait notre arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère.»