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Comme le veut la tradition, le réalisateur, comédien et musicien serbe et les membres de son jury ont respectivement déclaré ouvert, dans leur langue natale, le Festival international du film de Marrakech, donnant ainsi le coup d’envoi à l’une des plus prestigieuses manifestations du continent et du monde arabe dédiées au cinéma.
Juste après, le Festival rendait hommage à l’un des acteurs les plus prolifiques et les plus populaires du 7ème Art indien: Shah Rukh Khan. La star indienne, qui s’est illustrée sur la scène cinématographique dès son premier film, a remercié à cette occasion SAR le Prince Moulay Rachid et les organisateurs du Festival pour ce bel hommage, avant de se fondre dans une véritable déclaration d’amour au Maroc, sous le regard admiratif des membres du jury.
Pour rendre hommage à ce grand acteur et producteur, bien connu des cinéphiles marocains, le Festival a accueilli la grande comédienne Houda Rhiani. Celle-ci a gratifié l’assistance, dans la pure tradition indienne, d’une chorégraphie inspirée d’un des films de Shah Rukh Khan. Se joignant à la Marocaine, la vedette de 70 productions et séries télévisées, esquissa quelques pas sous les applaudissements du public.
Au final, c’est un Shah Rukh Khan très heureux que les festivaliers applaudiront ce soir-là et dont le film « My name is Khan » sera projeté quelques minutes plus tard, en sa présence et en plein air, sur la célèbre place Jemaa El Fna.
Merveilleusement servie par le duo formé de Fayrouz Karawani et Laurent Weil, la soirée se poursuivra avec la projection du premier film en compétition : « L’amante du Rif » de la réalisatrice marocaine Narjiss Nejjar. Ce long métrage raconte l'histoire d'Aya, 20 ans, une jeune et belle fille qui n'a de rêve que l'amour, sublimé et fantasmé à souhait. Mais dont la vie bascule du jour au lendemain, lorsque son frère aîné la jette dans les bras d'un gros trafiquant de haschich surnommé « Le Baron ».
Au-delà de la formidable histoire qui nous est contée à travers cette production, de la qualité du travail et du talent des acteurs, on ne peut s’empêcher de souligner un fait qui n’est pas passé inaperçu : c’est la première fois qu’un film marocain fait l’ouverture du Festival. Tout un symbole pour le cinéma marocain et sans doute un clin d’œil à l’œuvre de Narjiss Nejjar, qui on l’espère portera haut les couleurs du 7ème Art marocain dans cette compétition.
Rappelons que ce Festival met en compétition 15 productions d’horizons divers et qu’il devait rendre hommage, dimanche soir, à l’acteur et réalisateur marocain Roschdy Zem.
Dans la série des hommages, il faut également noter que ce soir, lundi 5, ce sera au tour de Mohamed Bastaoui de recevoir les honneurs du Festival.