-
Marché du gasoil et d’essence: Légère baisse du chiffre d’affaires des sociétés de distribution au troisième trimestre 2024
-
Entrepreneuriat frugal : Une voie prometteuse pour les startups en quête de viabilité et d'indépendance financière
-
Inflation : l'IPC augmente de 0,9% en 2024
-
La Foire internationale du tourisme s'ouvre à Madrid sous le signe de la reprise
-
Grüne Woche: Le pavillon du Maroc, un écrin d’hospitalité et d’exotisme au cœur de Berlin
L’étude, qui adopte une approche macroéconomique inspirée des travaux de l’Observatoire français de la formation des prix et des marges des produits alimentaires relatifs à « l’euro alimentaire en France », a aussi révélé que les autres branches d’activités, à savoir, le transport, les autres industries et les services captent, dans un ordre respectif, 1 dirham, 4,6 dirhams et 0,9 dirham.
Quant aux importations alimentaires finales et intermédiaires, elles perçoivent 13,9 dirhams et 7,6 dirhams respectivement, a indiqué la DEPF dans sa dernière livraison, intitulée « Le dirham alimentaire au Maroc entre 2007 et 2014 - Juin 2017 ». Alors que le reste, soit l’équivalent de 6 dirhams, est destiné à l’Etat sous forme de taxes.
A titre de comparaison avec l’euro alimentaire en France, la DEPF a souligné que sur 100 euros de dépense alimentaire en 2012, une somme de 61,7 euros recouvrait la valeur ajoutée induite dans les branches de l’économie française, avec une part importante revenant au commerce (20,1 euros).
Il ressort aussi que « les industries agroalimentaires perçoivent 13,2 euros et l’agriculture 8,4 euros. Les importations alimentaires représentent 14,4 euros, alors que les importations de biens intermédiaires absorbent 14,6 euros. Le reste, soit 9,3 euros, est destiné à l’Etat sous forme de taxes », a-t-elle souligné notant que le dirham alimentaire au Maroc et l’euro alimentaire en France présentent des profils totalement différents.
« Exception faite de la similitude constatée au niveau des importations finales et, dans une moindre mesure, les autres industries, la part des autres composantes dans la dépense alimentaire affiche une configuration différente entre les deux pays », peut-on lire.
Il est à préciser que cette étude consiste à donner un ordre de grandeur des revenus générés dans l’ensemble de l’économie par les dépenses alimentaires, a indiqué la DEPF. Et d’expliquer qu’« il s’agit de calculer, sur la base de 100 dirhams dépensés par le consommateur dans l’alimentaire, les parts respectives des valeurs ajoutées induites dans chaque branche intervenant directement ou indirectement dans la production alimentaire, la part qui sert à payer les importations d’aliments (importations finales) et d’intrants (importations intermédiaires) et celle qui est prélevée par l’Etat (taxes). »
Grâce, notamment, aux différentes actions stratégiques engagées par le Plan Maroc Vert, le dirham alimentaire a connu des changements positifs au cours de ces dernières années.
Dans sa publication, la DEPF a estimé que cela s’est manifesté en particulier au niveau de la part de la valeur ajoutée des branches générée par la demande finale alimentaire qui a affiché un gain de 6,6 points, passant de 67,8% en 2007 à 74,4% en 2014. Elle a attribué ce gain, « en grande partie, à l’industrie agroalimentaire qui a vu sa part s’améliorer de 5,8 points entre ces deux dates et à l’agriculture avec un surplus de 2,5 points pour atteindre 30,5% en 2014 contre 28% en 2007 ». Des évolutions qui se seraient traduites par la baisse des parts des importations des produits alimentaires finales et intermédiaires entre 2007 et 2014.