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Mme Paillat-Chayrigues, tout en observant "certaines faiblesses", a qualifié de "proactive" la politique adoptée par le Maroc face à la crise. Cette politique, renforcée par des mesures de soutien à l'économie, ont permis au Maroc de traverser la crise, a-t-elle dit, notant la volonté des autorités marocaines de consolider la situation financière du pays, érigeant cette question en priorité à long terme. Et d'ajouter que la crise financière internationale n'a pas eu un impact visible sur le secteur financier du pays. L'impact de cette crise a été, néanmoins, visible au niveau de l'économie réelle (exportation, tourisme et transferts des ressortissants marocains résidant à l'étranger), a-t-elle dit, ajoutant que la détérioration de la situation économique en Europe a contribué à ce déclin. L'analyste a, en outre, relevé la forte croissance du Produit intérieur brut marocain (5 %), grâce, notamment, à l'important apport d'un secteur agricole bénéficiant d'une pluviométrie record. L'économie marocaine continue donc de croître tout en faisant montre de résilience et bénéficiant d'une hausse de la demande interne, a-t-elle dit, soulignant que le marché boursier marocain continue, lui aussi, de se développer pour apporter un élément de diversification intéressant. Dans une analyse parue le 30 mars dernier, S&P a mis en valeur l'amélioration de la résilience macroéconomique du Maroc, soulignant que cette résilience a été notamment marquée par une croissance économique, une faible inflation et un consensus politique large au sujet des réformes structurelles. L'agence a également souligné la baisse constante du fardeau de l'endettement public durant les cinq dernières années, une tendance soutenue par des politiques fiscales prudentes. "Les autorités marocaines ont relevé le défi par le biais d'un programme ambitieux de réforme et de modernisation, soutenu par des partenaires officiels, ce qui a permis d'alléger la pauvreté et réduire le chômage", ajoute S&P, soulignant que "ces réformes sont importantes pour renforcer la compétitivité de l'économie, améliorer la croissance du PIB non-agricole et permettre au pays de bénéficier d'une plus grande ouverture internationale".