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Cette décision l’autorise donc désormais à édicter elle-même des règles encadrant les émissions de ces gaz sans attendre que le Congrès légifère.
La Maison blanche a toutefois souligné peu après que le président Barack Obama considérait toujours le vote d’une loi au Congrès comme la meilleure façon de limiter les émissions américaines.
L’EPA a affirmé que l’avis qu’elle venait d’annoncer constituait une “précondition à la conclusion” de ses propres normes sur les émissions de gaz à effet de serre des véhicules utilitaires légers. Cette annonce devrait susciter quelque optimisme à Copenhague, où s’est ouverte lundi sous l’égide de l’Onu la conférence internationale sur la lutte contre le réchauffement climatique.
Les milieux industriels américains craignent que cette décision ne représente un danger pour l’économie et l’emploi alors que le pays sort à peine de la récession.
Mais selon le secrétaire américain à l’Energie, Steven Chu, elle sera à terme bénéfique à l’industrie américaine.
“Nous vivrons dans un monde coopératif limitant l’émission de carbone. Et les Etats-Unis peuvent jouer un rôle de leader dans la création de technologies nouvelles permettant de produire de l’énergie en n’émettant que peu de carbone.”
“Nous pouvons suivre le mouvement, mais si nous l’initions, cela ne fera qu’accroître notre prospérité économique”, a-t-il ajouté.
La décision de l’EPA s’applique en fait à six gaz à effet de serre dont les scientifiques estiment qu’ils contribuent au réchauffement climatique, dont le principal, le dioxyde de carbone (CO2).
Par ailleurs, le président Barack Obama rencontrera ce mercredi un groupe d’entrepreneurs et d’écologistes afin de discuter avec eux des négociations à Copenhague, a annoncé la Maison blanche.
Il devait en outre rencontrer lundi soir l’ancien vice-président Al Gore, qui milite désormais pour l’environnement.
Barack Obama se rendra ce mercredi en Norvège pour y recevoir son prix Nobel de la paix, avant de revenir à Copenhague la semaine prochaine pour la clôture du sommet.